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    843 I BILAN UN AN APRES LE DEPART DU GOUVERNEMENT DES MINISTRES COMMUNISTES
    SÉRIE "EXPRESSION DIRECTE"

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Emission de télévision
    Année
    1985
    Coloration
    Couleur
    Son
    Sonore
    Durée
    00:11:00
    Réalisateur
    Raoul SANGLA
    Format original
    Umatic
    Résumé
    "Expression directe" avec André Lajoinie, le 13 septembre 1985.

    Un an après le départ des ministres communistes, bilan d'un espoir déçu. Ces derniers sont partis en 1984 pour n'avoir pu infléchir la politique d'austérité adoptée par le gouvernement Mauroy à partir de 1983. Outre l'interview d'André Lajoinie, le reportage est illustré par l'intervention de Michel DAUBA, de la Fédération PCF du Lot, de Daniel LACROIX, ouvrier à la Régie Renault et d’Alain BOCQUET. En alternance, des cartons appuient les chiffres cités.

    André LAJOINIE reproche au gouvernement socialiste sa polit ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    1972 Programme commun - Conflit social - Lajoinie André - Participation du PCF au gouvernement
    Format durée
    CM - Court métrage
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025757567https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/507 - BILAN UN AN APRES LE DEPART DU GOUVERNEMENT DES MINISTRES COMMUNISTES/Photos/507-Biland_depart_ministres_pcf-1.jpg/CineA-1985-BilanUnAnApr-507-1_1
    id
    843

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:00:53:0000:00:53:00Voix off : « 1981. Images télévisées de François Mitterrand au Panthéon, une rose à la main. 1983. article du Monde : « Mise en œuvre du plan d'austérité ». -- Images télévisées : « On a voté pour vous, quel malheur Monsieur, quel malheur que nous avons fait » « Je n'ai pas arrêter de me battre pour ... » « Nous ouvriers, nous vous démissionnons. Nous ne vous connaissons plus » -- Voix off : 1984. Une de l'Humanité : « Un gouvernement sans ministres communistes ». 
    00:00:53:0100:04:07:0600:03:14:05Journaliste : »Nous avons vu un raccourci saisissant de ces dernières années, alors André Lajoinie comment l'immense espoir de 1981 a-t-il pu être déçu à ce point ? » -- André Lajoinie : « Oui, il y avait beaucoup d'espoir en 1981 et d'ailleurs au départ un certain nombre de mesures prometteuses ont été prises, nous avons tout fait pour qu'elles soient prises, mais très rapidement le gouvernement socialiste a reculé devant la résistance des puissances d'argent, des milieux financiers et très vite il a repris la politique menée par les gouvernements de droite de ce qu'on a appelé la politique d'austérité. La politique d'austérité, pour la résumer, c'est assez clair, il s'agit de prendre des richesses produites par le monde du travail, de tous ceux qui travaillent, et les donner aux capitalistes, les donner au capital financier et avec les mémés résultats qui avaient été obtenus du temps de la droite au pouvoir. » -- Journaliste : « Mais des ministres communistes ont d'abord participé à ce gouvernement » -- A.L. : « Oui, nous avons participé au gouvernement. D'abord pour essayer de changer, de faire avancer des mesures positives et ensuite nous n'avons pas voulu, comme on dit, abandonner le manche après la cognée, nous avons voulu résister à l’infléchissement, au virage de 180° du parti socialiste et nous avons lutté. Nous avons lutté contre la politique d'austérité en 1982, nous nous sommes, comme on dit, arcboutés pour essayer de revenir aux engagements pris, malheureusement nous n'y sommes pas parvenus. » -- Journaliste : « Il y a un an vous avez quitté le gouvernement et certains ont parlé alors de lâchage » -- A.L. : « Ben nous sommes partis du gouvernement dès lors que nous avons compris que nous ne pouvions pas redresser la situation, dès lors que le nouveau premier ministre nous a dit nous poursuivrons et aggraverons la politique d'austérité. A partir de là rester au gouvernement c'était cautionner une politique qui tournait le dos à tous nos engagements et finalement qui aurait aggravé la situation parce que ça aurait créé des illusions chez les travailleurs qui n'auraient pas été en mesure de résister comme ils doivent le faire, comme ils le font. » -- Journaliste : « Alors le parti socialiste pour justifier son attitude a parlé de réalisme économique » -- A.L. : « Oui je me souviens fort bien de ce que disaient les dirigeants socialistes de l'époque, c'était en 1982, en disant oui c'est vrai ça va être dur, faut prendre de l'argent aux travailleurs pour le donner aux entreprises, pour le donner capital financier, mais c'est pour créer des emplois, c'est pour des investissements, il fallait des emplois. Eh bien aujourd'hui, nous avions dit c'est faux, aujourd'hui la vie, l'expérience, malheureusement, nous donnent raison, c'est-à-dire les profits ont augmenté sans précédent on dit les comptes de la Nation. Les investissements ont reculé de près de 10% et nous sommes à un moment où tous les ans on supprime en France plus de 200.000 emplois d'une manière absolue. Comment voulez-vous que dans ces conditions on résolve le problème du chômage, comment voulez-vous que la France ne s'affaiblisse pas dès lors que des citoyens, des milliers, des centaines de milliers d'habitants sont privés du droit au travail. C'est ça la question. » 

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