ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique
Imprimer
Imprimer

Cette fonction n'est pas disponible en mode Inscrits.
En savoir plus



fermer

    676 I BONJOUR CAMARADE

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Documentaire
    Année
    1965
    Coloration
    Noir & Blanc
    Son
    Sonore
    Durée
    00:25:00
    Réalisateur
    Paul CARPITA
    Format original
    Film 16 mm
    Résumé
    Réalisé à l'initiative de la fédération des Bouches-du-Rhône du PCF, "Bonjour camarade" questionne l'engagement communiste de deux nouveaux militants : madame Calvet et Michel.

    Le film s'ouvre sur une réunion de remise de cartes d'adhérents au PCF dans une cellule du quartier de la Rose à Marseille. Tomasi, le secrétaire de cellule, souhaite la bienvenue à madame Calvet et à Michel.

    Une longue séquence est ensuite consacrée à madame Calvet : en off, un homme l'interroge sur les raisons de son entrée au PCF. Madame Calvet explique que ses sympathies communistes sont très anci ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    1936-1938 Front populaire - 1939-1945 Seconde Guerre mondiale - Adhésion et remise de carte (militantisme) - Aragon Louis - Banlieues rouges, « communisme municipal » - Bouches-du-Rhône (13) - Carpita Paul - Communisme - Conquêtes sociales (congés payés, retraites, pouvoir d'achat...) - Cristofol Jean - Grève - Marseille (13) - Martigues (13) - Militantisme - Mouvement de jeunesse - Reconstruction (suite à conflit armé) - Ruine (guerre) - Résistance - Vietnam
    Format durée
    CM - Court métrage
    Réalisateur 2
    Florent MUNOZ
    Producteur
    RENAISSANCE FILMS
    Dates de tournages
    1965
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025762569https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/48 - BONJOUR CAMARADE/Photos/48-Bonjour_Camarade-1.jpg/CineA-1967-BonjourCamar-48-1_1
    id
    676

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:01:19:0000:01:19:00Cérémonie de remise de cartes : Gros plan sur un panneau manuscrit devant une maison très fleurie : « P.C.F. Quartier de la Rose, dimanche 18 à 15 heures remise des cartes ». Zoom avant sur les participants. Discours du secrétaire de la cellule, Tomasi. Il souhaite la bienvenue à deux nouveaux adhérents : Mme Calvet, une fidèle lectrice de la presse communiste, et Michel, jeune plombier de 17 ans. Ils sont applaudis. Zoom avant sur le visage attentif de Mme Calvet.  
    00:01:19:0100:11:55:0000:10:35:24Madame Calvet, les raisons d'une adhésion au PCF: Le titre du film apparaît sur un plan rapproché de Mme Calvet chez elle entourée de ses enfants. Générique. -- On suit ensuite madame Calvet au marché, dans la rue ; quelques plans sur la foule, les passants. En off, un homme demande à madame Calvet pourquoi elle a adhéré au PCF. Elle commence sa réponse en rappelant que, comme un Français sur quatre, elle a toujours été une sympathisante communiste. Madame Calvet se lance alors dans un long récit en voix off, illustré par des bancs titres photos, des unes de presse et des images d'archives. Tout commence pour elle à 6 ans, en 1936, au moment du Front populaire. Apparaissent des photographies des grévistes devant une usine, de manifestations. Fille d'un docker à Marseille, madame Calvet se rappelle du jour « où les travailleurs sont devenus des hommes », et de ses premières vacances : un plan montre un train à vapeur. Elle évoque les avancées du Front populaire, pour les enfants ou les personnes âgées... « Mais ça n'a pas duré. » S'ensuit une évocation de la montée du fascisme, notamment par des images de cérémonies nazies. -- Vient ensuite la guerre. Ses atrocités sont rappelées par des photographies de prisonniers, de morts, de blessés. Selon madame Calvet, « les premiers coups ont été pour les communistes, puis pour les juifs, puis tous ceux qui refusaient de se soumettre ». Elle mentionne un voisin, puis son institutrice communiste, arrêtés et tués. Quelques plans reconstituent une fusillade de jeunes résistants. Madame Calvet insiste sur l'implication des communistes dans la Résistance. Reconstitution d'une attaque de résistants dans la garrigue. -- Madame Calvet poursuit son récit avec la Libération, période de reconstruction : « Les communistes se sont mis au travail (…) ils ont toujours été des constructeurs ». Plans d’hommes pelletant des gravats à Marseille puis d’un groupe posant en souriant devant des ruines. Apparaît à l’image Jean Cristofol, le maire communiste élu à Marseille à la Libération. -- Madame Calvet s'attarde ensuite sur une commune emblématique des bienfaits de l'administration communiste : Martigues. Différents plans montrent les réalisations : immeubles d'habitation, écoles, collèges, lycée technique. Après avoir vécu à Martigues, madame Calvet raconte être revenue à Marseille où elle a pu faire construire une maison sur un petit terrain reçu en héritage. -- On voit madame Calvet qui accueille Jean, son mari cheminot, à l’entrée du pavillon, puis le couple discutant pendant que Jean bricole. En off, madame Calvet confie avoir longtemps hésité avant d'adhérer au PCF : elle avait peur que le sacrifice soit trop important. Plan sur madame Calvet qui fait petit-déjeuner ses trois enfants. 

    Photos