ciné-archives fonds audiovisuel du pcf mouvement ouvrier et démocratique
Imprimer
Imprimer

Cette fonction n'est pas disponible en mode Inscrits.
En savoir plus



fermer

    241 I 17ÈME CONGRÈS DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS

    Generalites

    Professionnel/Amateur
    Pro
    Catalogue
    Oui
    Restauré
    0
    Genre
    Documentaire
    Année
    1964
    Coloration
    Noir & Blanc
    Son
    Sonore
    Durée
    00:42:00
    Réalisateur
    ANONYME
    Format original
    Film 16 mm
    Résumé
    Le 17ème Congrès s'est tenu à Vitry-sur-Seine du 14 au 17 mai 1964.

    À la tribune, arrivent les membres de la direction du Parti sous les applaudissements. Paul Laurent demande une minute de silence à la mémoire de Pierre Courtade.
    Waldeck Rochet prend ensuite la parole pour prononcer le Rapport du Comité Central. Il s'emploie à faire le bilan des changements qui ont eu lieu depuis le XVIe Congrès, tant sur un plan national qu'international. Trois grandes mutations se sont produites au niveau national : « développement des luttes de la classe ouvrière et des masses populaires » ; ... [Voir la suite]
    Descripteurs
    Congrès du PCF - Courtade Pierre - Defferre Gaston - Duclos Jacques - Laurent Paul - Lénine Vladimir Ilitch Oulianov - Marchais Georges - Parti Communiste Espagnol - Parti Communiste de l’Union Soviétique - Parti Ouvrier Unifié Polonais - Rochet Waldeck - Souslov Michel - Thorez Maurice - Vermeersch Jeannette
    Format durée
    R - Rushes
    Producteur
    PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS
    Vidéo en ligne
    video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025764572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/182 - 17E CONGRES DU PCF/Photos/182-17eCongresPCF-2.jpg/CineA-1964-17eCongresPc-182-1_1
    id
    241

    Séquences

    tc intc outduréedescriptionmots clés
    01:00:00:0001:01:37:0000:01:37:00Mise en place du Congrès. Paul Laurent demande une minute de silence à la mémoire de Pierre Courtade. Applaudissements. 
    01:01:37:0101:20:42:0000:19:04:24------ Intervention de Waldeck Rochet ------- « ... Sur le plan national, la caractéristique essentielle de la dernière période, c'est le développement des luttes de la classe ouvrière et des masses populaires, l'élargissement du mouvement d'opposition à la politique du pouvoir personnel, les progrès de l'unité et de l'union. C'est pourquoi, au centre de la préparation de notre Congrès, nous avons placé le problème du développement ultérieur du mouvement des masses et de l'union de toutes les forces ouvrières, démocratiques et nationales en vue de venir à bout du régime de pouvoir personnel et d'établir une démocratie véritable dans notre pays. Nous pensons que tant que le désarmement général contrôlé n'est pas réalisé, l'armée, qui doit être liée à la nation, a pour seule mission la défense de la patrie. Si nous procédons maintenant à l'analyse de la politique extérieure gaulliste, nous constatons qu'elle est avant tout une politique de course aux armements, qui ne répond pas aux intérêts et aux aspirations de notre peuple. Mais afin d'apprécier correctement les différents aspects de cette politique, nous devons tenir compte des conditions de la situation internationale. L'impérialisme n'a pas cessé de faire peser la menace de guerre. Il existe dans différentes régions du monde des foyers de guerre dangereux. En Europe la renaissance du militarisme en Allemagne de l'Ouest est un danger: les impérialistes américains entretiennent et participent à la guerre au Sud-Vietnam et ils n'ont cessé leurs provocations contre Cuba. Cependant, en même temps, apparaissent certains éléments de la détente parce que conformément à l'analyse de la Conférence des 81 Partis, "la prépondérance des forces du socialisme sur l'impérialisme des forces de paix sur les forces de guerre se manifeste de plus en plus dans l'arène internationale". Les succès remportés par l'Union soviétique, comme ceux de toute la communauté des pays socialistes, exercent une influence sans cesse croissante sur les affaires mondiales. Le développement économique des pays socialistes s'effectue à des rythmes beaucoup plus rapides que ceux des pays capitalistes... Depuis notre XVI° Congrès, l'un des événements les plus marquants que notre Parti et notre peuple ont salué avec joie a été la fin de la guerre colonialiste d'Algérie par l'accession de l'Algérie à l'indépendance. L'accession de l'Algérie à l'indépendance et à la souveraineté nationale représente, sur le plan international, une grande victoire pour tous les peuples qui luttent pour leur indépendance nationale, une grande victoire des forces qui luttent pour le progrès, pour la paix, pour le socialisme... (applaudissements) Comme le souligne le projet de Résolution soumis au Congrès: "Une politique de progrès social dans la liberté et la paix exige l'élimination du pouvoir personnel et l'instauration d'une démocratie véritable." La condition majeure pour atteindre cet objectif principal est de renforcer et d'élargir considérablement le mouvement des masses grâce à la réalisation de l'union, sans exclusive, de tous les partis démocratiques autour d'un programme commun qui réponde aux intérêts et aux aspirations du peuple et de la nation. Mais quels doivent être le contenu, l'orientation d'un tel programme ?... L'accord entre partis démocratiques pour un programme commun à réaliser ensemble est à nos yeux une nécessité impérieuse, parce qu'un tel accord est la condition de la victoire commune sur le pouvoir personnel et la réaction, et la garantie qu'ensuite pourra être appliquée une politique réellement démocratique, conforme aux intérêts du peuple. Il ne faut pas perdre de vue qu'un mouvement populaire d'une puissance exceptionnelle est nécessaire pour venir à bout du régime de pouvoir personnel. Or, si le mouvement des masses s'est développé, il y a encore de nombreux Français désirant un changement qui hésitent à rejoindre les rangs de l'opposition démocratique parce qu'ils ne voient pas clairement quel serait le nouveau régime si De Gaulle était écarté... Pour aller de l'avant, il s'agit de développer les luttes de toutes les couches sociales victimes de la politique des monopoles et de les faire converger vers un mouvement unique assez puissant pour balayer le régime de pouvoir personnel et assurer l'établissement d'une démocratie authentique. A cet effet, il est nécessaire non seulement que les travailleurs communistes et socialistes agissent ensemble, mais qu'ils aient aussi le souci de faire participer toujours plus largement les travailleurs chrétiens à l'action pour le progrès social, pour la paix et pour la démocratie... L'analyse de l'évolution des conceptions de la politique des dirigeants du Parti communiste chinois montre que ceux-ci ont remis en cause toutes les thèses fondamentales de la Conférence des 81 partis communistes concernant notamment le caractère de notre époque, la possibilité de développer l'unité avec les socialistes, la nécessité de la lutte contre le culte de la personnalité. A cet égard, le rapport du camarade SOUSLOV, que le Comité central du P.C.U.S. a décidé de publier en avril dernier, donne une riposte ferme et argumentée aux thèses erronées et aux actes scissionnistes des dirigeants chinois... Nous défendons les intérêts et l'avenir de la France, quand nous luttons pour une démocratie véritable qui permettra aux millions de Français et de Françaises de participer à la gestion des affaires publiques et qui débouche, aujourd'hui, sur la perspective lumineuse du socialisme... Les communistes français sont plus que jamais profondément unis au sein de leur Parti et autour de son Comité central, avec à sa tête le camarade Maurice THOREZ. » Waldeck Rochet regagne sa place à côté de Jacques Duclos, Paul Laurent et Maurice Thorez, sous les applaudissements. 

    Photos