1432 I VISITE EN URSS DE GEORGES MARCHAIS SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PCF JANVIER 1980
Generalites
Professionnel/Amateur
Pro
Catalogue
Oui
Restauré
0
Genre
Documentaire
Année
1980
Coloration
Couleur
Son
Muet et sonore
Durée
00:27:00
Réalisateur
ANONYME
Format original
Film 16 mm
Résumé
Ce document relate la visite d'une délégation du PCF emmenée par Georges Marchais en URSS en 1980. Ce voyage illustre la volonté de rapprochement du PCF avec le PCUS de Leonid Brejnev, à un moment où l'URSS fait la une de l'actualité avec l'invasion de l'Afghanistan et où la guerre froide connaît un regain avec la crise des euromissiles.
De nuit, Georges Marchais arrive à l'aéroport de Moscou, accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et de Jean-Paul Magnon (?).
La délégation française participe à une réunion au Kremlin avec la direction du PCUS, présidée par Leon ... [Voir la suite]
De nuit, Georges Marchais arrive à l'aéroport de Moscou, accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et de Jean-Paul Magnon (?).
La délégation française participe à une réunion au Kremlin avec la direction du PCUS, présidée par Leon ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document relate la visite d'une délégation du PCF emmenée par Georges Marchais en URSS en 1980. Ce voyage illustre la volonté de rapprochement du PCF avec le PCUS de Leonid Brejnev, à un moment où l'URSS fait la une de l'actualité avec l'invasion de l'Afghanistan et où la guerre froide connaît un regain avec la crise des euromissiles.
De nuit, Georges Marchais arrive à l'aéroport de Moscou, accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et de Jean-Paul Magnon (?).
La délégation française participe à une réunion au Kremlin avec la direction du PCUS, présidée par Leonid Brejnev.
Georges Marchais se rend ensuite au mausolée de Lénine, devant lequel il fait déposer une gerbe de fleurs, avant de se recueillir sur la tombe du soldat inconnu.
La délégation française assiste ensuite à une course cycliste ; il est probable que l'enjeu réel de la visite soit de mettre à l'honneur le stade vélodrome, qui, s'il s'agit bien du Krylatskoye Velodrome, a été construit pour accueillir les Jeux Olympiques de Moscou.
Cette hypothèse tendrait à se vérifier avec la séquence suivante, une visite d'appartements qui pourraient constituer le futur village olympique.
La délégation quitte Moscou pour Volgodonsk, ville près de laquelle ont lieu les travaux de construction de la gigantesque centrale nucléaire de Rostov, un des plus grands chantiers menés en URSS. Après une visite de l'usine, Georges Marchais s'adresse aux ouvriers, lors d'un meeting, sous l'effigie géante de Lénine. Le dirigeant français insiste dans son discours sur le développement économique et scientifique de l'URSS, et dit que la science doit être utilisée dans un but de paix.
Georges Marchais visite ensuite une école et regarde le spectacle des enfants exécutant des danses folkloriques.
La visite suivante est celle d'une usine aéronautique.
La séquence qui suit, la plus longue du document, est le passage de Georges Marchais à la télévision soviétique. Il se dit entièrement satisfait de son séjour sur le sol russe et exprime son soutien sans condition à l'URSS. Il aborde très furtivement la question de l'Afghanistan, se bornant à dire que l'Union soviétique s'est vue contrainte d'intervenir en Afghanistan à cause de l'impérialisme américain. Le secrétaire général du PCF exige que les Etats-Unis respectent les principes de non ingérence et de désarmement, et ratifient les accord Salt 2 pour empêcher la mise en service de nouveaux missiles.
Il s'étend ensuite sur la situation de la France, en proie au chômage et à l'inflation, symptômes de la crise inhérente au capitalisme, et dit travailler à la construction du socialisme en France, en fédérant toutes les forces de lutte contre le capitalisme.
Le document se termine sur les adieux devant l'avion qui doit ramener la délégation française à Paris.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
De nuit, Georges Marchais arrive à l'aéroport de Moscou, accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et de Jean-Paul Magnon (?).
La délégation française participe à une réunion au Kremlin avec la direction du PCUS, présidée par Leonid Brejnev.
Georges Marchais se rend ensuite au mausolée de Lénine, devant lequel il fait déposer une gerbe de fleurs, avant de se recueillir sur la tombe du soldat inconnu.
La délégation française assiste ensuite à une course cycliste ; il est probable que l'enjeu réel de la visite soit de mettre à l'honneur le stade vélodrome, qui, s'il s'agit bien du Krylatskoye Velodrome, a été construit pour accueillir les Jeux Olympiques de Moscou.
Cette hypothèse tendrait à se vérifier avec la séquence suivante, une visite d'appartements qui pourraient constituer le futur village olympique.
La délégation quitte Moscou pour Volgodonsk, ville près de laquelle ont lieu les travaux de construction de la gigantesque centrale nucléaire de Rostov, un des plus grands chantiers menés en URSS. Après une visite de l'usine, Georges Marchais s'adresse aux ouvriers, lors d'un meeting, sous l'effigie géante de Lénine. Le dirigeant français insiste dans son discours sur le développement économique et scientifique de l'URSS, et dit que la science doit être utilisée dans un but de paix.
Georges Marchais visite ensuite une école et regarde le spectacle des enfants exécutant des danses folkloriques.
La visite suivante est celle d'une usine aéronautique.
La séquence qui suit, la plus longue du document, est le passage de Georges Marchais à la télévision soviétique. Il se dit entièrement satisfait de son séjour sur le sol russe et exprime son soutien sans condition à l'URSS. Il aborde très furtivement la question de l'Afghanistan, se bornant à dire que l'Union soviétique s'est vue contrainte d'intervenir en Afghanistan à cause de l'impérialisme américain. Le secrétaire général du PCF exige que les Etats-Unis respectent les principes de non ingérence et de désarmement, et ratifient les accord Salt 2 pour empêcher la mise en service de nouveaux missiles.
Il s'étend ensuite sur la situation de la France, en proie au chômage et à l'inflation, symptômes de la crise inhérente au capitalisme, et dit travailler à la construction du socialisme en France, en fédérant toutes les forces de lutte contre le capitalisme.
Le document se termine sur les adieux devant l'avion qui doit ramener la délégation française à Paris.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
1922-1991 URSS - 1947-1991 Guerre Froide - Brejnev Léonid - Enfance - Gremetz Maxime - Marchais Georges - Moscou (ville) - Parti Communiste Français - Parti Communiste de l’Union Soviétique - Thésaurus - Visite officielle - Vélodrome - Éducation
Format durée
MM - Moyen métrage
Vidéo en ligne
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id
1432
Séquences
| tc in | tc out | durée | description | mots clés |
|---|---|---|---|---|
| 00:00:00:00 | 00:01:04:00 | 00:01:04:00 | L'arrivée à l'aéroport de Georges Marchais accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et Jean-Paul Magnon (?). Ils sont accueillis par une délégation soviétique. | |
| 00:01:04:01 | 00:02:18:00 | 00:01:13:24 | Réunion avec Brejnev au Kremlin, sous l'oeil des photographes. |
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|---|---|---|---|---|
| 00:00:00:00 | 00:01:04:00 | 00:01:04:00 | L'arrivée à l'aéroport de Georges Marchais accompagné de son épouse Liliane, de Maxime Gremetz et Jean-Paul Magnon (?). Ils sont accueillis par une délégation soviétique. | |
| 00:01:04:01 | 00:02:18:00 | 00:01:13:24 | Réunion avec Brejnev au Kremlin, sous l'oeil des photographes. | |
| 00:02:18:01 | 00:02:48:00 | 00:00:29:24 | Visite du mausolée de Lénine. | |
| 00:02:48:01 | 00:03:17:00 | 00:00:28:24 | Recueillement devant le tombeau du soldat inconnu. | |
| 00:03:17:01 | 00:03:57:00 | 00:00:39:24 | Visite du stade vélodrome où a lieu une course cycliste. | |
| 00:03:57:01 | 00:05:07:00 | 00:01:09:24 | Un architecte présente la maquette d'un quartier à Georges Marchais, qui visite ensuite des appartements. On peut penser qu'il s'agit du village olympique créé en vue des Jeux Olympiques qui se tiendront à l'été 1980 à Moscou. | |
| 00:05:07:01 | 00:07:39:00 | 00:02:31:24 | La délégation française descend d’avion où elle est accueillie par une foule agitant des petits drapeaux tricolores. Georges Marchais participe à une seconde réunion. | |
| 00:07:39:01 | 00:12:58:00 | 00:05:18:24 | Visite de l'usine de Volgodonsk. 00:08:15:00 Meeting sous le portrait de Lénine. | |
| 00:12:58:01 | 00:13:53:00 | 00:00:54:24 | Visite d'une école. Les enfants donnent un spectacle. | |
| 00:13:53:01 | 00:14:37:00 | 00:00:43:24 | Poignées de main officielles, puis visite d'une usine aéronautique et dépôt d'une gerbe de fleurs. | |
| 00:14:37:01 | 00:25:35:00 | 00:10:57:24 | Interview de Georges Marchais à la télévision soviétique. Très satisfait de son voyage, il affirme son soutien sans faille à l'URSS et la nécessaire lutte contre l'impérialisme (américain). En France, le PCF se veut le fer de lance d'une lutte pour le socialisme et pour la paix. Il remercie chaleureusement les soviétiques pour leur accueil. | |
| 00:25:35:01 | 00:26:20:00 | 00:00:44:24 | Les adieux sur le tarmac de l'aéroport avant le retour en France. |
