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MOBILISATION DE LA JEUNESSE CONTRE LE PROJET DE LOI DEVAQUET ET GREVE DES CHEMINOTS
SÉRIE "TRIBUNE LIBRE"
    • Genre
    • Emission de télévision
    • Année
    • 1987
    • Coloration
    • Couleur
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:16:00
    • Réalisateur
    • Guylain CHEVRIER
    • Format original
    • Umatic
  • Les deux grands mouvements sociaux de la fin 1986 sont abordés dans ce document : d’une part la grève des étudiants et lycéens contre le projet de loi Devaquet, et d’autre part la grève des cheminots.

    Après quelques plans des manifestations anti-Devaquet, trois étudiants, deux filles et un garçon, affirment s'être battus et se battre encore pour des valeurs. A l’occasion d’une réunion, d'autres étudiants s’expriment sur leur lutte. Les intervenant.e.s étudiant.e.s sont : Fabienne Soulas (BN de l'UNEF), Marianne Sunner (Secrétariat de l'UNEF), Arnaud Flèche (Membre du Bureau National de l'UNEF et de la direction nationale de l'UEC et délégué étudiant à la Coordination nationale étudiante), Philippe Bouyssou (Bureau National de l'UNEF), Eric Lafon (AGE Tolbiac, UEC). C'est ensuite un groupe de cheminots, réunis dans une salle, qui rend compte de la grève qu'ils viennent de mener pour protester contre des suppressions d'emplois et dénoncer des conditions de travail à la fois mauvaises et dangereuses.
    La suite du film se présente sous la forme d'une alternance de témoignages des jeunes (étudiants mais aussi lycéens) et des cheminots. Ils évoquent les points de convergence entre leurs actions et les rencontres qui ont pu se produire. Concernant le bilan de leur mobilisation, les jeunes estiment avoir gagné alors que les cheminots n'ont rien obtenu. Pourtant, les cheminots se disent prêts à recommencer et espèrent lancer un mouvement social de grande ampleur. Les jeunes évoquent la mort de Malik Oussekine : quelques images décrivent les marches qui ont eu lieu en sa mémoire. Enfin, les jeunes et les cheminots considèrent la dimension politique de leur combat. Un étudiant estime que les jeunes rejettent les organisations politiques et syndicales ; un cheminot insiste sur le caractère politique de la grève qui a eu lieu.
    Le film s'achève sur des plans de manifestations.

    A partir de mars 1986, la Ve République connaît sa première cohabitation : le président socialiste, François Mitterrand, gouverne avec un premier ministre de droite, Jacques Chirac.
    La fin de l’année 1986 est marquée par deux importants mouvements sociaux : en novembre-décembre, ce sont les lycéens et les étudiants qui s’engagent contre le projet de loi Devaquet ; en décembre-janvier, les cheminots font grève pour protester contre la réduction des effectifs et le gel des salaires à la SNCF.
    Le projet de loi Devaquet visait à réformer les universités françaises. Il a été présenté par le ministre délégué chargé de la recherche et de l’enseignement supérieur du gouvernement Chirac, Alain Devaquet. L’objectif était de donner plus d’autonomie aux universités dans une perspective libérale grâce à des mesures telles que la sélection des étudiants à l’entrée des universités ou la possibilité de fixer librement les droits d’inscription. Lycéens et étudiants, soutenus par les organisations et syndicats étudiants de gauche, se sont massivement mobilisé pour demander le retrait du « projet Devaquet ». En novembre et en décembre 1986, les universités se sont mises en grève et de nombreuses manifestations ont eu lieu. Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le mouvement a été endeuillé par la mort de Malik Oussekine, passé à tabac par les forces de l’ordre en marge d’une manifestation dans le Quartier latin à Paris. Le 6 décembre, Alain Devaquet a présenté sa démission et le 8, le projet de loi a finalement été abandonné.
    C’est alors que les cheminots ont en quelque sorte pris le relais : dès le 18 décembre 1986, une grève a été lancée pour protester contre le gel de la grille des salaires et la dégradation des conditions de travail à la SNCF. Initiée par les cheminots, cette grève a été ensuite soutenue par les syndicats, au départ réticents, et s’est inscrite dans la durée puisqu’elle s’est poursuivie jusqu’au 15 janvier 1987. La grève a été marquée par la forte mobilisation à la base des cheminots, qui a relayé les syndicats un peu à l’arrière-plan : les grévistes ont participé en nombre aux assemblées générales pour élire des comités de grève qui ont coordonné le mouvement. Malgré l’ampleur de la mobilisation –la plus importante depuis Mai 68- les revendications des grévistes n’ont pas été satisfaites.

    A la différence des autres formats télévisés dédiés à l'expression publique des partis politiques sur les chaînes de la télévision publique, l'émission Tribune libre avait étendu cette case de programmation aux différentes « familles de pensées » représentées en France.
    Chaque parti ou famille de pensée disposait de moyens et d'un budget attribués par l'Etat pour la préparation de l'émission dont la réalisation lui appartenait en propre. Elle durait en moyenne un quart d'heure et était diffusée à une heure de grande écoute.

    Lieu : Paris
    Mots clés : Jeunes, jeunesse, Devaquet, grève, manifestation, réunion, université, réforme, SNCF - Cheminot, étudiant, lycéen


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
  • Conflit social - Grève - Mouvement de jeunesse - Syndicalisme - Thésaurus
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