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00:00:00:00 | 00:05:11:00 | 00:05:11:00 | Le premier chapitre est consacré à « la vie », les enjeux et les difficultés de la vie quotidienne. Le micro-trottoir permet d'aborder différents problèmes. Rare sont les habitants qui se montrent optimistes. Ils évoquent à la fois le problème de l'emploi et les menaces de licenciements, avec le début de la crise, mais aussi la précarité, en particulier des jeunes. Les diplômes, qui ont largement progressé, ne permettent pas pour autant une réelle amélioration des conditions de travail. Ce discours est contredit par un chef d'entreprise, qui considère que la situation s'améliore, en dépit des protestations de certains partenaires sociaux : il évoque sans le dire la CGT. Plusieurs enquêtés soulignent la faiblesse des salaires. | |
00:05:11:01 | 00:06:57:00 | 00:01:45:24 | En réponse, la séquence suivante traite de « ce que les communistes en pensent ». Les difficultés sont selon les militants communistes similaires à ceux rencontrés partout en France. Ils critiquent la politique du pouvoir de Giscard, en faveur des grosses sociétés et non des intérêts de la population. La municipalité est valorisée comme un rempart : aide sociale, école, etc. Mais elle ne peut pas tout : l'amélioration de la vie de la population dépend des luttes politiques et sociales pour changer de gouvernement. | |
00:06:57:01 | 00:12:40:00 | 00:05:42:24 | Le deuxième chapitre est consacré à « la ville ». Les habitants se montrent souvent critiques dans les entretiens. La nostalgie de l'ancien Bobigny est présente, les habitants les plus anciens de la ville regardant avec crainte les grands ensembles, en particulier en matière de coûts supplémentaires (loyer et charges). Les jeunes dénoncent le manque d'équipements pour les jeunes, en matière sportive ou culturelle. Un foyer pour personnes âgées ou le CES ne sont pas non plus construit, en dépit des attentes. Plusieurs habitants dénoncent le niveau des impôts locaux. Les habitants des grands ensembles, conformément aux enquêtes d'opinion menées partout en France dans cette décennie, adoptent une vision partagée, évoquant le confort mais aussi l'absence de solidarité dans ces grandes constructions. | |
00:12:40:01 | 00:15:08:00 | 00:02:27:24 | Les communistes répondent en justifiant la construction des grands ensembles, pour répondre à la crise du logement et loger les couches populaires et ouvrières. Ils valorisent la mixité des formes urbaines de Bobigny, entre pavillons et grands ensembles. La construction a été assurée par la municipalité et sa société de construction. Le financement des équipements est aussi difficile, en raison de la baisse des crédits. | |
00:15:08:01 | 00:17:41:00 | 00:02:32:24 | Le troisième chapitre est intitulé « le responsable ». Les discours sont très divergents. Certains défendent l'idée d'une responsabilité de la municipalité (implantation des équipements, imposition). D'autres accusent le gouvernement, comme un groupe de personnes âgées qui dénoncent un gouvernement où « l'argent part chez les riches ». Logiquement, les communistes considèrent que le gouvernement est responsable de la situation. Un militant explique que la hausse d'impôt a été une décision d’État. Il justifie les investissements en faveur de la jeunesse, de l'enfance, des personnes âgées. | |
00:17:41:01 | 00:20:00:00 | 00:02:18:24 | Logiquement, les communistes considèrent que le gouvernement est responsable de la situation. Un militant explique que la hausse d'impôt a été une décision d’État. Il justifie les investissements en faveur de la jeunesse, de l'enfance, des personnes âgées. | |
00:20:00:01 | 00:24:45:00 | 00:04:44:24 | Le chapitre 4 porte sur « la politique. » Les habitants aspirent à « du changement », sans grande précision sur l'orientation du vote. Une mère de famille critique le programme commun. Des jeunes semblent souvent incertains sur les questions politiques, même si un jeune souligne son engagement dans la jeunesse communiste. Les entretiens devant une entreprise montrent deux idées contraires : certains défendent la nécessité de faire de la politique et du syndicalisme dans l'entreprise, tandis que d'autres s'y opposent. Deux habitants débattent : l'un défend le programme commun, tandis que l'autre se montre désabusé quant aux changement politique | |
00:24:45:01 | 00:27:08:00 | 00:02:22:24 | Le journaliste revient ensuite vers les communistes, en signalant le désintérêt de nombreux habitants pour la politique. L'idée défendue par les communistes est que « tout est politique » : dans l'entreprise (sur la question des salaires par exemple) et dans la vie quotidienne. Le désintérêt de la politique est entretenu, selon eux, par le gouvernement, pour éviter toute contestation. Les difficultés du programme commun à cette époque (la renégociation conduira à la rupture) sont évoquées, même si l'union est encore défendue. | |
00:27:08:01 | 00:31:11:00 | 00:04:02:24 | La dernière séquence de micro-trottoirs porte sur « le PCF ». Une syndiquée évoque, avec hésitations, son possible engagement dans le PCF, en lien avec sa lutte syndicale. Une autre militante évoque son départ, sans précision, du PCF. Plusieurs habitants ont un avis mitigé sur le PCF, n'étant pas convaincus par le projet ou les difficultés inhérentes à la prise d'une carte (liberté de réflexion, formation politique). | |
00:31:11:01 | 00:35:49:00 | 00:04:37:24 | Les communistes de Bobigny soulignent l'ouverture du PCF, comme un lieu d'échange, de formation, mais aussi comme un lieu de liberté d'expression, favorisant une prise de conscience politique. Ils contestent l'idée que le PCF est antidémocratique. L'utilité du PCF est de lutter contre le pouvoir actuel. |