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JOURNÉES DE PRINTEMPS 1948
    • Genre
    • Actualités
    • Année
    • 1948
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:22:00
    • Réalisateur
    • Jean VENARD
    • Format original
    • Film 35 mm
  • Évocation du « Malheur d'être jeune » en 1948, et présentation de la fête de la jeunesse organisée par la C.G.T.. Après une réunion (reconstituée) de jeunes syndiqués place du colonel Fabien, le commentaire et les chœurs off réclament, sur des images de jeunes ouvriers et ouvrières en train de travailler (métallurgie, textile, bois, SNCF, Air France...), la suppression de « l'abattement d'âge », à l'instar des jeunes mariniers (images de péniches et d'écluses). Sont par contre défendus le droit à la culture professionnelle et les écoles d'apprentissages ainsi que le droit aux loisirs, comme sont revendiqués des crédits pour la construction de nouveaux stades. Un apprenti boulanger pris en auto-stop (séquence fictionnelle) réclame « le collectif à 50% », (une réduction sur les transports par trains).
    Après une évocation de métiers particulièrement pénibles (verriers, tanneurs....), ce documentaire montre des machines en train de s'arrêter et des métallos se mettre en grève. Suivent quelques images illustrant la répression opérée par les force de l'ordre.
    La seconde partie de Journées de Printemps 1948 présente les fêtes de la jeunesse organisée par la C.G.T., qui ont réuni les jeunes syndiqués de toute la France en mai 1948 : arrivées des délégations de province (Tourcoing, Toulouse...), visite de la capitale (le Trocadéro), activités sportives (football et vélo), fête (danses -sardanes- autour d'un feu), défilés gymniques et folkloriques... Au sein de ces défilés, une large place est accordée aux mineurs. (On relève aussi la présence d'un char portant un avion fabriqué à la SNECMA et celle de délégations polonaise et franco-polonaise).

    Journées de Printemps 1948 présente également un aperçu la conférence nationale des jeunes syndiqués, un extrait de l'allocution d'André Tollet (?) dénonçant l'alignement sur la politique américaine, et la cérémonie d'hommage aux militants morts pendant la seconde guerre mondiale (portraits de Léo Lagrange, Jean-Pierre Timbaud, Georges Wodli, Yves Toudic, Pierre Semard, Charles Nédelec). Journées de printemps 1948, documentaire militant au ton très acerbe et revendicatif, fortement marqué par le climat de guerre froide ; paraît se situer à l'opposé de Journées de printemps 1947.

    Générique : « La Confédération Générale du Travail présente Journées de printemps 1948, fête de la jeunesse du 15,16 et 17 mai. Réalisé par une section de jeunes syndiqués du cinéma ».
    Assistant stagiaire : René Vautier
    Production : Ciné France
    Personnalités : Jules Moch, Benoit Frachon, Gaston Monmousseau, Henri Malberg (le jeune métallo qui anime la réunion syndicale)....
    Lieux et monuments : Paris (Trocadéro, métro, gare, gare de Creil, Assemblée Nationale, Bourse du Travail...).


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, BNF, Forum des images
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:02:00:0000:02:28:0000:00:28:001. Conditions de travail et de formation : Le générique indique que la C.G.T présente "Journées de la jeunesse" du 15,16,17 mai 1948 ; réalisé par "Une section de jeunes syndiqués du cinéma".  
    00:02:28:0100:04:18:0000:01:49:24Reconstitution d'une réunion, animée par Henri Malberg, de jeunes syndiqués. L'orateur précise "qu'il n'y a pas que des jeunes de la C.G.T. mais aussi des F. O et C.F.T.C.". Le jeune syndicaliste dénonce l'absence de logements, le faible pouvoir d'achat des jeunes. Devant des vitrines achalandées, il déclare que "le désordre continue de régner dans le ravitaillement" puis ajoute : " il y en a pour qui la vie est aussi douce qu'avant-guerre mais nous, pour acheter une chemise c'est toute une histoire". La scène se poursuit dans un atelier de couture. Deux femmes jugent que "pour deux semaines, leur salaire n'est pas lourd". Une autre explique qu'une fois payé ses tickets de train, de métro, la cantine, il ne lui reste de 61 francs". Les images illustrent la démonstration de la jeune femme. 
    00:04:18:0100:05:03:0000:00:44:24Un jeune tourneur au travail, dans un vaste atelier. Le commentaire dénonce "l'injustice" qui fait qu'à travail égal, un jeune perçoit un salaire inférieur". La caméra suit un contremaitre distribuant le travail aux ouvriers : jeunes, moins jeunes et femmes.  
    00:05:03:0100:05:56:0000:00:52:24Les ouvriers sortent de l'usine. Une voix off, féminine dénonce le fait que pour les jeunes ouvrières "c'est la même chose". Son propos est accompagné par une série de gros plan, sur les gestes d'une couturière et un travelling sur l'atelier de couture. Un chœur clame la question "Pourquoi ?"  
    00:05:56:0100:06:11:0000:00:14:24Gros plan d'ouvrières d'une chaîne de fabrication de poupées. Gros plan sur la pose des yeux d'un poupon tandis que la voix off, masculine, note que "les jeunes sont plus aptes à certains travaux que leurs aînés" puis dénonce "le bénéfice que fait le patron d'une main d'œuvre plus habile tandis que l'ouvrière subit l'abattement d'âge". Le chœur se fait de nouveau entendre avec la même question "Pourquoi ?".  
    00:06:11:0100:06:29:0000:00:17:24Sur un gros plan, d'une scie industrielle en action, la voix off crie "contre l'injustice, la lutte ! et, la lutte paie" ajoute t-elle sur les visages souriants de jeunes menuisiers. Le commentaire explique que les "jeunes de la (C.I.B ???) ne sont pas les seuls à avoir conquis par la lutte non seulement la suppression de l'abattement d'âge mais un mois de salaire payé au départ des conscrits et des aménagements sportifs".  
    00:06:29:0100:06:44:0000:00:14:24L'énumération des nouveaux acquis sociaux s'accompagne des plans d'un groupe de jeunes se rendant sur un lieu de baignade et plongeant dans une rivière (région parisienne ?).  
    00:06:44:0100:07:22:0000:00:37:24Illustré en image - passage d'une écluse par une péniche gouvernée par un jeune - le commentaire en off questionne les éventuels jeunes spectateurs "pourquoi n'obtiendrions-nous pas ce qu'ont obtenu les jeunes mariniers ?". Il explique que "dans la batellerie, ils sont payés au tarif plein dès l'âge de 16 ans". Image de la péniche descendant un fleuve suivant du gros plan du visage d'un très jeune marinier.  
    00:07:22:0100:08:01:0000:00:38:24Le commentaire tente de démontrer que les jeunes occupent une place décisive dans le monde du travail. La voix off évoque "les jeunes nombreux à la S.N.C.F ou leurs compétences à Air France. Les plans d'un aiguillage (cercle) et d'avions stationnés illustrent ces propos. Le commentaire affirme ensuite que "le développement de la formation professionnelle" explique cette situation et que "s'attaquer à la formation des jeunes, c'est s'attaquer à toute l'industrie française". Les images qui accompagnent le commentaire sont parfaitement illustratives : plans d'ensemble d'un atelier d'apprentis, d'un professeur entouré d'élèves métallurgistes, élève dans une classe technique. Deux calicots apposés sur les murs du centre de formation conseille "d'apprendre pour mieux lutter" et "de travailler pour gagner notre indépendance".  
    00:08:01:0100:08:13:0000:00:11:24Des jeunes filles accompagnées de leur professeur apprennent la soudure la voix off, note "qu'en défendant leur droit à la culture professionnelle, c'est leur indépendance, leur pain et leur pays que les jeunes défendent.  
    00:08:13:0100:08:33:0000:00:19:24Un groupe de jeunes garons lit une affichette d'alerte des menaces sur l'apprentissage "des centres sont en péril" précise le commentaire ajoutant que ce sont en réalité tous les espoirs de la jeunesse qui sont remis en cause. CONTEXTE : APRÈS-GUERRE INTERVENANTS : MALBERG (Henri) ORGANISATIONS : C.G.T. / F.O / C.F.T.C. Descripteurs : Région Parisienne / TRAVAIL / jeunesse / femme / injustice / FLUVIALES ET MARITIMES / syndicat 
    00:08:33:0100:09:26:0000:00:52:242. Injustice : Le caractère dramatique de la situation des jeunes "dont tous les espoirs sont déçus", est accentué par la musique et une série de plans d'un stade inachevé, à l'abandon. "Tant pis pour les jeunes !" crie la voix off sur le plan d'ensemble d'un match de football se déroulant sur un terrain de fortune. Des jeunes garçons admirent la vitrine d'un magasin de sport où sont exposés de rutilants ballons comparés au leur. Ils s'éloignent, de la vitrine, dépités au moment où une vendeuse affiche le prix du ballon de football.  
    00:09:26:0100:10:34:0000:01:07:24Plans sur le fronton d'une piscine, des enseignes de tennis et d'une librairie. Le commentaire dénonce l'exclusion des jeunes de la lecture, des sports d'hiver, des transports en commun. Un groupe de jeunes partant en vacances est pris en stop par une camionnette à plate-forme. Le conversation s'engage entre le conducteur et une jeune voyageuse. Il lui demande combien de temps, ils ont attendu. Elle répond : trois heures. Un jeune garçon dénonce le prix du train "400 francs" et ajoute "c'est pour ça qu'on voudrait avoir le collectif à 50 % comme avant". Il évoque ensuite son apprentissage en boulangerie.  
    00:10:34:0100:11:20:0000:00:45:24Le jeune mitron est transposé devant son four tandis que deux voix off - l'une féminine l'autre masculine - se renvoient la réplique pour revendiquer le droit pour les jeunes "à des sorties champêtres". La caméra montre les dures conditions de travail des verriers, menuisiers, tanneurs, les deux voix toujours off énumèrent alors les injustices dont les jeunes sont victimes : salaires, formation et apprentissage bâclés. Descripteurs : injustice / métier / vacances / DISCIPLINES SPORTIVES / TRAVAIL / train / jeunesse / victimes / apprentissage / lecture / LOISIRS 
    00:11:22:0000:12:01:0000:00:39:003. Quelques heures avant la manifestation : Ouverture de la séquence sur des gros plans de machines industrielles et électriques suivis du plan d'ensemble d'un vaste atelier. Le commentaire off cite Jaurès "Pour montrer sa puissance il suffit au peuple de se croiser les bras". La préparation d'une manifestation ouvrière reconstituée est montrée en alternance avec les préparatifs d'intervention des forces de l'ordre. L'ordre dit la voix off " ce sont les salaires bas, l'abattement d'âge et les bénéfices scandaleux !". Le commentaire poursuit en affirmant que "nul ne pourra faire reculer les jeunes et l'histoire, nulle matraque, ni un ministre". Plan sur le fronton de l'Assemblée Nationale et plan rapproché de Jules Moch.  
    00:12:01:0100:12:18:0000:00:16:24Sur des images de militantisme : cortège, édition et collage d'affiche, le commentaire indique que les journées de la jeunesse ont frôlé l'interdiction "ceux qui luttaient contre nos revendications avaient peur" dit la voix off. Une clameur s'élève criant "vivent les journées de printemps".  
    00:12:18:0100:12:37:0000:00:18:24Plan rapproché sur le départ du train "Tourcoing. Paris". Le wagon est bondé. Les voyageurs tiennent des banderoles "Pas-de-Calais, usine textile Laroche". Des inscriptions dont "vive l'U.J.R.F." ont été peintes sur les flans du wagon. Un musique joyeuse accompagne le départ de jeunes "de toutes les provinces". Le commentaire glorifie les participants aux journées "compagnons de tous les métiers, fils et filles de l'espérance".  
    00:12:37:0100:12:43:0000:00:05:24Gros plan sur le char d'une "section syndicale de jeunes " du centre de formation métallurgiste Bernard Jubault en région parisienne. Une fresque latérale demande "d'augmenter ceux de la F.P.A. (formation pour adulte ?).  
    00:12:43:0100:12:48:0000:00:04:24"Vive l'amour et l'amitié" clament la voix off tandis que des jeunes sportifs achèvent l'installation d'un char de la section F.S.G.T. de l'entreprise Saurer (? ? ?).  
    00:12:48:0100:13:21:0000:00:32:24Le commentaire exalte la jeunesse "Unissons nos cœurs et nos mains, nos mains qui vont changer le monde, nous sommes la jeunesse ardente, la victoire avec nous s'avance, nous voulons conquérir le ciel. La France, c'est nous qui sommes son printemps, son printemps et son espérance". Le discours accompagné d'images de préparatifs de la manifestation : écriture de slogans "vive la C.G.T." sur le char d'une laiterie chargé de bidons s'achève sur une séquence musicale animée par un jeune joueur d'harmonica du train qui continue sa route vers la manifestation.  
    00:13:21:0100:14:10:0000:00:48:24Défilé d'une fanfare, pose d'un calicot, arrivé d'un bus bondé sur lequel est inscrit "A Paris, vive la C.G.T. On les a nos journées !". Arrivée du train. Plan d'ensemble sur les voyageurs qui quittent la gare de l'Est en cortège précédé d'une banderole et de drapeaux rouges. Le commentaire exalte de nouveau la jeunesse, comme un refrain " Compagnons de tous les métiers, français de toutes les provinces, unissons nos mains et nos cœurs, sur les noirs pavés de Paris que le sang ouvrier si souvent a rougi et sous le ciel d'Ile de France fait flotter des drapeaux, jeunesse du pays. En avant, Jeunesse de France !. L'harangue est accompagnée du plan rapproché d'une banderole installée sur la largeur d'une avenue et souhaitant "bienvenue à la jeunesse de France" puis de l'installation d'une file de mâts portant des drapeaux tricolores, l'un d'eux flotte au vent. LIEUX : Région Parisienne / Paris PERSONNES ÉVOQUÉES : JAURÈS (Jean) / MOCH (Jules) ORGANISATIONS : F.S.G.T. / C.G.T. / U.J.R.F. Descripteurs : Assemblée Nationale / banderole / drapeau rouge / train / jeunesse / gare / métier / manifestation / militantisme / injustice 
    00:14:12:0100:14:42:0000:00:29:244. La fête. camping et sport : Plan d'ensemble du camping des Journées de la jeunesse, et arrivée d'un groupe de participants portant un drapeau orné de la faucille et du marteau.  
    00:14:42:0100:14:51:0000:00:08:24Travelling sur une ligne de tentes de camping où sont posées des banderoles portant divers slogans dont la revendication de crédits pour l'apprentissage.  
    00:14:51:0100:15:17:0000:00:25:24Une jeune fille assise par-terre, coud un emblème sur un vêtement. L'indication "Mineurs de charbon de Moselle" et une faucille et un marteau ont été tracés à la craie sur une tente. La caméra visite différents groupes : mineurs avec un gros plan sur les "armes" du métier puis plan d'ensemble de filles et garçons du "syndicat du Rhône" pique-niquant.  
    00:15:17:0100:15:35:0000:00:17:24Des femmes forment un cortège sortant du siège parisien de la C.G.T. Du parvis du Trocadéro, elles regardent Paris et au premier plan, la tour Eiffel.  
    00:15:35:0100:15:45:0000:00:09:24Gaston Monmousseau et Benoît Frachon assistent à un match de football.  
    00:15:45:0100:16:08:0000:00:22:24Epreuve de cyclisme derrière moto et sur piste. puis épreuve sur route.  
    00:16:08:0100:17:06:0000:00:57:24Plan d'ensemble et gros plan sur le repas pris lors d'un banquet puis sur la fête nocturne autour de feux de camp. En costume traditionnel des basques dansent une sardane. Une clameur accompagne les jeunes participants qui rejoignent les danseurs et forment une farandole autour des feux. Le commentaire est totalement exclu de cette séquence en revanche très musicale. LIEUX : Tour Eiffel / Trocadéro PERSONNES ÉVOQUÉES : FRACHON (Benoît) / MONMOUSSEAU (Gaston) ORGANISATIONS : C.G.T. Descripteurs : Paris / DISCIPLINES SPORTIVES / syndicat / jeunesse / métier / drapeau / femme / emblème / apprentissage / Trocadéro / faucille et marteau 
    00:17:06:0100:17:26:0000:00:19:245. Conférence nationale et défilé : Ouverture de la séquence sur le calicot de bienvenue aux délégués de la "conférence nationale des jeunes syndiqués ". Plan d'ensemble de la salle (? ? ?) et les participants. À la tribune dit le commentaire "sont les dirigeants de notre vieille C.G.T., notre C.G.T. toujours jeune". Les noms de Arachar, Costes sont cités.  
    00:17:26:0100:18:07:0000:00:40:24Quelques délégués se succèdent à la tribune et sont applaudis de même dit la voix off "que les élus du conseil national des jeunes syndiqués". Sur un panorama des dirigeants, quelques prénoms, noms et origines sont cités. Le commentaire termine son énumération en déclarant "là voilà bien soudée la jeunesse de France". Plan d'ensemble de la foule à la sortie de la réunion.  
    00:18:07:0100:18:36:0000:00:28:24Gros plan sur les drapeaux ouvrant une manifestation. Les habitants d'un immeuble modeste applaudissent les manifestants. La caméra suit le passage des banderoles "Jeunes syndiqués des Bouches-du-Rhône ; Arrachons le minimum vital à 12 900 francs, du travail pour tous...".  
    00:18:36:0100:19:17:0000:00:40:24Plan d'ensemble sur le terrain de sport où défilent des dirigeants, une fanfare de mineurs suivis de jeunes mineurs portant leur casque et, applaudis par une foule massée sur les côtés du stade.  
    00:19:17:0100:21:00:0000:01:42:24Un calicot portant le slogan "une âme saine dans un corps sain" ouvre le cortège des gymnastes. La pratique du sport est valorisée par plusieurs banderoles des athlètes de la F.S.G.T. " jeunesse saine, peuple libre ; Le sport dans la joie, la santé par le sport". Un chœur entonne une chanson tandis qu'un gros plan montre un emblème de la F.S.G.T. puis une nouvelle banderole vante le sport féminin "femme sportive, citoyenne libre". La caméra montre en alternance le défilé et les spectateurs coiffés de chapeaux en papier journal. Les jeunes travailleurs de Charente précèdent les danseurs bretons aux sons des binious, suivent des danseurs basques puis les jeunes travailleurs de chez Berliet à Lyon, les sportifs de la F.S.G.T. d'Oradour-sur-glane. 
    00:21:00:0100:21:31:0000:00:30:24Tandis que des coureurs (marathoniens) entrent dans le stade la voix off ouvre une séquence consacrée aux victimes du nazisme. Après un instant de silence et sur le plan rapproché, d'une série de portraits (Léo Lagrange, Pierre Timbaud, Georges Wodli, Yves Toudic, Pierre Semard, Charles Nédelec) alignés au dernier plan et suivi du gros plan du visage d'un enfant, le commentaire déclare "que c'est pour nous qu'ils sont morts, pour que la France soit libre ... et libre tous les peuples de la terre".  
    00:21:31:0100:22:27:0000:00:55:24La caméra montre le défilé de la "jeunesse polonaise de France", des jeunes femmes portent une banderole favorable à l'amitié franco-polonaise. Un chant de jeunesse accompagne le passage d'un char transportant un avion, celui de la SNECMA de Gennevilliers. La voix off reprend le refrain de la chanson "nous sommes la jeunesse ardente, par le travail nous libérerons la France, par la lutte nous libérerons les travailleurs "  
    00:22:27:0100:23:30:0000:01:02:24Discours en In d’André Tollet : " La jeune génération ne veut pas que son avenir soit sacrifié quand elle demande un métier, le gouvernement dépense un milliard par jour pour la guerre et supprime plus de 5000 postes de professeurs de l'enseignement technique. C'est un gage du gouvernement aux milliardaires américains pour les assurer de sa volonté de détruire pour longtemps l'industrie française". Plan d'ensemble de la foule puis de l'avancée d'une ligne de drapeaux. Le film s'achève sur une déclamation de la voix off " En avant, jeunesse de France ! Nos journées de printemps sont une halte joyeuse sur le chemin de nos combats". Images finales sur les porteurs de drapeaux. CONTEXTE : APRÈS-GUERRE / GUERRE FROIDE INTERVENANTS : TOLLET (André) ORGANISATIONS : C.G.T. / F.S.G.T. Descripteurs : GUERRE / banderole / DISCIPLINES SPORTIVES / dirigeant / jeunesse / drapeau / victimes / femme/ emblème / manifestation / gouvernement / syndicat / Gennevilliers / tribune / conférence / régionalisme 
  • Colonel Fabien (Pierre Georges dit) - Confédération Générale du Travail - Frachon Benoit - Lutte anti-franquiste - Malberg Henri - Moch Jules - Monmousseau Gaston - Semard Pierre - Société Nationale d'Étude et de Construction de Moteurs d'Aviation - Thésaurus - Timbaud Jean-Pierre - Tollet André - Vautier René