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Catalogue d'exploitation

Version Impression
19ÈME CONGRÈS DU PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
INTERVENTION DE JACQUES DUCLOS ET GEORGES MARCHAIS
    • Genre
    • Actualités
    • Année
    • 1970
    • Coloration
    • Noir & Blanc
    • Son
    • Sonore
    • Durée
    • 00:35:00
    • Réalisateur
    • COLLECTIF DYNADIA
    • Format original
    • Film 16 mm
  • Le XIXe congrès du Parti communiste français (PCF) s'est déroulé du 4 au 8 février 1970 à Nanterre. Ce document non monté présente trois interventions différentes : le discours d’ouverture de Jacques Duclos, la présentation du rapport du comité central par Georges Marchais et la conférence de presse finale de Georges Marchais.

    Le film s’ouvre sur le discours d’ouverture prononcé par Jacques Duclos, membre du bureau politique du PCF. Celui-ci adresse un “fraternel et affectueux salut” à Waldeck Rochet, le secrétaire général du parti, qui est absent pour raison de santé. Il insiste sur l’objectif principal du congrès, à savoir la réalisation de l’union des forces ouvrières et démocratiques. Georges Marchais intervient ensuite pour présenter, au nom du comité central, le rapport présentant l’activité du parti depuis le congrès précédent (le XVIIIe congrès du PCF s'est tenu à Levallois-Perret du 4 au 8 janvier 1967). Il remplace Waldeck Rochet, malade, qui devait initialement présenter ce rapport. Le rapport évoque la conférence mondiale des partis communistes réunis en juin 1969 à Moscou, la lutte contre l’impérialisme à l’échelle mondiale, “l’instabilité profonde” du système capitaliste, la crise monétaire, les luttes (il revient notamment sur le “grand mouvement de mai-juin 1968”). La “nouvelle société” voulue par le gouvernement et l’actionnariat ouvrier sont également fustigés. Les rapports avec les partis frères (non ingérence, solidarité, etc.) sont abordés et la tenue d’un grand congrès mondial des forces anti-impérialistes est évoquée. La dernière partie du film est consacrée à la conférence de presse, tenue par Georges Marchais à la fin du congrès. Georges Marchais revient sur les quatre jours du congrès qu’il considère comme “un événement très important dans la vie politique du pays”. Il fustige la politique du gouvernement et “les profits fabuleux de quelques privilégiés” tandis que pour “l’immense majorité des français, c’est la diminution du pouvoir d’achat, la hausse des prix et des tarifs”. Georges Marchais précise que le congrès ne s’est pas seulement attaché à dénoncer cette situation mais a également contribué à préciser des solutions par la discussion collective et démocratique. Il termine sa conférence de presse en évoquant la nécessité de l’union de toutes les forces ouvrières et démocratiques.

    L’essentiel de ces trois interventions a été filmé même si le son et/ou l’image font parfois défaut.

    Réalisation : Collectif Dynadia
    Personnalités : Jacques Duclos, Georges Marchais, Waldeck Rochet (absent mais cité par J. Duclos), Maurice Thorez (cité par J. Duclos), Lénine (cité par J. Duclos et G. Marchais)
    Lieu : Nanterre
    Mots-clés : Parti communiste français (PCF), XIXe congrès, interventions, capitalisme monopoliste d’État, “nouvelle société”, union


    Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives françaises du film, Archives départementales de Seine-Saint-Denis
  • tc intc outduréedescriptionmots clés
    00:00:00:0000:07:20:0000:07:20:00Discours d’ouverture, par Jacques Duclos ------ Jacques Duclos monte à la tribune sous les applaudissements. Zoom avant sur le visage de Duclos. Il adresse un “fraternel et affectueux salut” à Waldeck Rochet, le secrétaire général du parti, qui est absent pour raison de santé. Applaudissements. [Pas d’images de 00:01:33:00 à 00:01:56:00 et absence de son de 00:01:50:00 à 00:01:53:00] Jacques Duclos évoque également l’ancien secrétaire général du parti, Maurice Thorez qui aurait eu 70 ans cette année [il est né le 28 avril 1900]. Applaudissement. [coupe] Il évoque enfin Lénine et la constitution du PCF 50 ans auparavant lors du Congrès de Tours. [coupe] [Pas d’images de 00:02:52:00 à 00:02:56:00 et absence de son de 00:02:54:00 à 00:02:56:00] Jacques Duclos insiste sur le fait que le PCF est aussi le parti de la jeunesse. Il déclare que le parti poursuit une politique unitaire. [coupe] Il annonce que c’est Georges Marchais qui va présenter le rapport en l’absence de Waldeck Rochet. [Pas de son ni d’images de 00:04:23:00 à 00:04:26:00] Jacques Duclos revient sur la transparence et les discussions de préparation du congrès qui ont eu lieu dans les cellules et dans la presse du parti : “C’est au grand jour que notre congrès a été préparé, c’est au grand jour qu’il va délibérer car nous ne craignons pas la lumière.” Il annonce que l’objectif du congrès est la réalisation de l’union des forces ouvrières et démocratiques. “Vive le XIXe congrès du Parti communiste français. Vive l’unité du mouvement communiste et ouvrier international. Vive le communisme, espoir et jeunesse du monde.” Applaudissements. Zoom arrière : Duclos descend de la tribune et rejoint sa place. [Pas d’images de 00:07:06:00 à 00:07:20:00] 
    00:07:20:0100:25:21:0000:18:00:24Intervention de Georges Marchais ------ Plan poitrine sur Georges Marchais à la tribune. Il annonce qu’il est chargé de présenter, au nom du comité central, le rapport présentant l’activité du parti depuis le congrès précédent. [l’image n’est pas stabilisée] Il évoque la conférence mondiale des partis communistes réunis en juin 1969 à Moscou, la lutte contre l’impérialisme à l’échelle mondiale. [Pas d’images de 00:09:03:00 à 00:09:10:00 et pas de son de 00:09:07:00 à 00:09:10:00] Il évoque “l’instabilité profonde” du système capitaliste, la crise monétaire, les luttes. [coupe] Il cite Lénine. Il insiste sur l’effondrement du système colonial et apparition de la révolution scientifique et technique. Il évoque le marché commun. [coupe] Il insiste sur “les attaques répétées contre le niveau de vie, contre les conquêtes sociales de la classe ouvrière et des masses populaires, les méthodes antidémocratiques du pouvoir” qui ont provoqué un mécontentement général qui a aboutit “au grand mouvement de mai-juin 1968”. [Plusieurs gros plans sur les délégués] Georges Marchais évoque la révolution scientifique et technique et la modification des rapports entre la science et la production. [Plusieurs plans des délégués dans la salle, dont ceux du Gard] Il parle ensuite des monopoles, insistant sur trois d’entre eux qui ont passé le cap des “10 milliards de chiffre d’affaire” : Rhône-Poulenc, Saint-Gobain Pont à Mousson et Thomson. Il évoque l’extension de la concentration verticale du domaine de la production à celui de la distribution [coupe] et parle d’une nouvelle étape dans le capitalisme monopoliste d’État. Cette politique antisociale suscite l’opposition des masses populaires et notamment de la classe ouvrière qui est la plus immédiatement touchée. Il fustige la “nouvelle société” voulue par le gouvernement et l’actionnariat ouvrier. [Pas d’images de 00:18:22:00 à 00:18:36:00] Georges Marchais évoque les difficultés des travailleurs et donne les chiffres de l’accroissement des effectifs de la classe ouvrière ces dernières années. Il mentionne la CGT, “grande organisation syndicale de classe et de masse”. [coupe] Il cite de nouveau Lénine. [Pas d’images de 00:21:44:00 à 00:21:58:00] Georges Marchais termine en mentionnant le rapport du PCF avec les partis frères (non ingérence, solidarité, etc.) et revient sur la conférence de Moscou. Enfin, il évoque la tenue d’un grand congrès mondial des forces anti-impérialistes. [Noir de 00:25:21:00 à 00:25:30:00] 
    00:25:30:0000:26:47:0000:01:17:00Les délégués quittent la salle tandis que les dirigeants discutent entre eux au pied de la tribune notamment avec le délégué russe. [Noir de 00:26:47:00 à 00:26:57:00] 
    00:26:47:0100:34:11:0000:07:14:00Conférence de presse de Georges Marchais ------ Georges Marchais remonte à la tribune pour tenir la conférence de presse, les micros étant toujours en place. Il les teste mais ceux-ci ne sont pas en fonctionnement. Les journalistes sont en bas de la tribune avec appareils photos, caméras et micros perche. [coupe] Les micros sont en marche. [l’image n’est pas stabilisée : caméra à l’épaule] Georges Marchais revient sur les quatre jours du congrès qu’il considère comme “un événement très important dans la vie politique du pays”. Il fustige la politique de Pompidou, Chaban-Delmas, Giscard d’Estaing et “les profits fabuleux de quelques privilégiés” tandis que pour “l’immense majorité des français, c’est la diminution du pouvoir d’achat, la hausse des prix et des tarifs”. Georges Marchais précise que le congrès ne s’est pas seulement attaché à dénoncer cette situation mais a également contribué à préciser et développer des solutions par la discussion collective et démocratique. [Quelques plans sur la salle] Georges Marchais termine en évoquant la nécessité de l’union de toutes les forces ouvrières et démocratiques : “Nous sommes le parti de l’union. Nous proposons à nouveau l’union et l’action commune à tous ceux qui veulent, comme nous, lutter pour le progrès social, la démocratie, l’indépendance nationale, la paix, le socialisme.” [Pas d’image de 00:33:44:00 à 00:34:11:00]  
  • Congrès du PCF - Duclos Jacques - Marchais Georges - Nanterre (92) - Rochet Waldeck
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