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  • Coopérative Générale du Cinéma Français
    La coopérative générale du cinéma français (CGCF) voit le jour en novembre 1944 sous l'égide du Comité de libération du cinéma français (CLCF), de la CGT et du PCF. Conçue comme une coopérative syndicale, la CGCF affiche une ambition à la fois cinématographique et économique : elle se donne pour objectif de produire et de diffuser des films « progressistes » en proposant un modèle économique alternatif, fondé sur la mise en participation. Présidée dès sa naissance par Louis Daquin, la CGCF rassemble initialement de nombreux professionnels du cinéma, pour la plupart anciens résistants. Composée de 6 coopératives de branches, la CGCF entend agir sur toute la chaîne cinématographique, mais assez rapidement la CGCF se concentre uniquement sur la production, de courts et de longs-métrages. Maître d’œuvre de "La bataille du rail" (René Clément, 1945), la CGCF remporte un beau succès cinématographique. Elle se heurte néanmoins très vite à des problèmes financiers : la CGCF n'arrive pas à amortir ses productions par manque de diffusion ; c'est le cas par exemple avec "Le 6 juin à l'aube" (Jean Grémillon, 1946) ou "Au cœur de l'orage" (Jean-Paul Le Chanois, 1947). A partir de la fin des années 1940, la CGCF se lance dans la production de courts-métrages de commande, notamment pour des ministères. Elle continue également à produire des longs-métrages : "L’école buissonnière" (Jean-Paul Le Chanois, 1948), "Maître après Dieu" (Louis Daquin, 1950), "Agence matrimoniale" (Jean-Paul Le Chanois, 1951), "Trois femmes" (André Michel, 1951), "Votre dévoué" Mister Blake (Jean Laviron, 1952) ou "L’œil en coulisses" (André Berthomieu, 1953). Dans la deuxième moitié des années 1950, la CGCF mène à bien ses deux derniers longs-métrages ; il s’agit des "Copains du dimanche" (Henri Aisner, 1956) et des "Fanatiques" (Alex Joffé, 1957).
    Freinée par sa situation financière, la CGCF cesse de produire des longs-métrages à la fin des années 1950. Par la suite, elle maintient une petite activité de production de courts-métrages, de commande, ou plus militants, avec "La grande grève des mineurs" (sous la direction de Jean-Paul Le Chanois, 1963) ou "Naissance d’une cité, Gennevilliers" (Louis Daquin, 1964). Dès la fin des années 1950, la CGCF tente en outre d'équilibrer ses comptes en réalisant des doublages de films d'Europe de l'Est. Dans les années 1970, la CGCF continue d'exister mais devient inactive : la décision est prise de liquider la coopérative en 1980.
    Les archives de la CGCF ont été déposées à la BIFI.

    Auteur: Pauline Gallinari

2 film(s) en ligne :

VideoNAISSANCE D'UNE CITÉ, GENNEVILLIERS
Documentaire - 1964 - Noir & Blanc - Sonore - 00:30:00 - Louis DAQUIN -
Ce film réalisé à l'occasion du 30ème anniversaire de la gestion municipale communiste. Louis Daquin y expose avec beaucoup de créativité les conditions de développement industriel et d'urbanisation de la ville de la fin du XIXème à l'année de réalisation du film. L'identité ouvrière de ...[Voir la suite]
VideoGRANDE GRÈVE DES MINEURS (LA)
Documentaire - 1963 - Noir & Blanc - Sonore - 00:25:00 - Louis DAQUIN -
La grève unitaire des mineurs français du 1er mars au 4 avril 1963. Après avoir rappelé, en voix off, les raisons de la grève - essentiellement déclenchée pour obtenir une revalorisation de 11 % - La grande grève des mineurs décrit les principales phases du conflit : le déclenchement de la grève ...[Voir la suite]
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