Film amateur sur le conflit social chez le fabricant de téléviseurs Grandin à Montreuil-sous-Bois en 1975, lutte menée en très grande majorité par des femmes.
Assemblage de plusieurs bobineaux amateurs tournés par des grévistes.
Parmi les grévistes, on reconnaît les déléguées syndicales Evelyne Vanderheym et Mathilde Angeloni, figures de la lutte des Grandin. On aperçoit également le maire de Mon ... [Voir la suite]
Résumé
Film amateur sur le conflit social chez le fabricant de téléviseurs Grandin à Montreuil-sous-Bois en 1975, lutte menée en très grande majorité par des femmes.
Assemblage de plusieurs bobineaux amateurs tournés par des grévistes.
Parmi les grévistes, on reconnaît les déléguées syndicales Evelyne Vanderheym et Mathilde Angeloni, figures de la lutte des Grandin. On aperçoit également le maire de Montreuil Marcel Dufriche, qui soutient les grévistes.
Ballade au Puces de Montreuil, action de lutte et manifestation syndicale, l'exposition ORT (18 au 27 juin) et discussion avec Lionel Stoleru, Secrétaire d'état chargé de la condition des travailleurs manuels.
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement, piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Vues diverses dans les rues de Montreuil, vues de personnes depuis des fenêtres, dans un appartement,piquet de grève et occupation de l'usine Grandin, Marc à Montreuil, fête du 14 juillet 1975, et bal du PCF
Manifestation syndicale à Paris, dont des salariés d'entreprises de Seine-Saint-Denis (tournage du 07/10/1975)
Délégation de la section syndicale CGT d'Artelec (ex-Grandin), plusieurs manifestations dont celle devant la Préfecture à Bobigny, à Montreuil-sous-Bois (07/10/1975)
Manifestation des salariés en grève de l'usine Grandin dans la rue pour populariser leur action, manifestation syndicale Place de la République à Paris (le 23)
Manifestation syndicale à Paris. Un manifestant porte un masque représentant Valéry Giscard d'Estaing, vue d'une banderole Chaix
Manifestation de salariés, "enterrement" du Plan Barre
Scènes de vie quotidienne dans l'usine Grandin occupée par les salariés grévistes.
Grandin était la Société française de radio et de Télévision (SFRT, production et construction) située rue Marceau, à Montreuil-sous- Bois. Dès 1963, la société décide de réduire ses effectifs de 15 % en supprimant 150 emplois. Après rachat de 50% de l'entreprise par Thomson en 1974, Grandin dépose son bilan et se trouve en liquidation judiciaire ; elle doit fermer le 12 décembre 1974. Le 13 décembre 1974, les salariés se mettent en grève et occupent l'usine.
Durant l'occupation de l'usine, les salariés multiplient les actions : occupation du stand de la Thomson au salon des arts ménagers, du siège de la Thomson, journées porte ouverte, occupation des locaux de IT1 rue Cognacq-Jay, auto-invitation chez Françaoise Giroud, secrétaire d'Etat à la condition féminine. L'entreprise Grandin reçaoit en août 1975 une aide de l'Etat afin de redémarrer l'activité avec un nouveau repreneur, Artelec. Le 8 octobre 1975, un protocole d'accord est signé et l'activité redémarre le 13 octobre 1975. Un an plus tard les emplois sont à nouveau menacés chez Artelec et l'entreprise fermera définitivement fin 1976.
Au delà des problèmes de sauvegarde de l'emploi, l'occupation de l'usine aura mis en lumière les difficultés de travail de cette main d'oeuvre féminine non qualifiée et sous payée (O.S. travaillant à la chaîne).
Dans son témoignage, Mathilde Angeloni raconte les difficultés et la pénibilité du travail chez Grandin :
- travail à la chaîne, cadences impossibles à tenir
- faibles salaires, obligeant les femmes à une activité importante à leur domicile (couture)
- un besoin ressenti par les femmes d'un travail qualifié qui n'existait pas dans l'entreprise
- une attitude extrêmement dure des contremaîtres et donc une tension nerveuse et une pénibilité physique importante
L'entreprise Grandin est rachetée par Thomson en 1974 et la fermeture de l'usine de Montreuil-sous-Bois est annoncée pour décembre 1974. Une première occupation des locaux est votée le 13 février 1974. Des cahiers de revendications sont élaborés durant l'occupation : ils reprennent essentiellement les problèmes liés aux conditions de travail. Elle décrit aussi les actions menées pendant ce conflit et les initiatives faites à l'intérieur même de l'entreprise (bals, journées portes ouvertes). Après 9 mois d'occupation réouverture de l'entreprise en octobre 1975, mais les débouchés restent fermés. La fermeture définitive intervient en 1976 et difficultés pour les femmes de retrouver du travail
Mathilde Angeloni fut militante du PCF et responsable de la cellule d'entreprise, puis comme conseillère municipale de Montreuil en 1977. (source : entretien de Mathilde Angeloni par les Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis, 2000)
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine-Saint-Denis [Réduire]
Descripteurs
Banlieue - Grève - Manifestation - Montreuil (93) - Travail des femmes - Usine (bâtiment)
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Résumé
Ce court-métrage, tourné pendant et après Mai 68, en montre quelques aspects à Pierrefitte-sur-Seine, en banlieue parisienne. Le film s'ouvre sur un plan d'ensemble de la façade l'hôtel de ville de Pierrefitte sur laquelle une banderole a été accrochée : « Les élus communistes au service des travailleurs en grève ».
Une séquence présente ensuite différents lieux en grève : la gare de la ville est ... [Voir la suite]
Résumé
Ce court-métrage, tourné pendant et après Mai 68, en montre quelques aspects à Pierrefitte-sur-Seine, en banlieue parisienne. Le film s'ouvre sur un plan d'ensemble de la façade l'hôtel de ville de Pierrefitte sur laquelle une banderole a été accrochée : « Les élus communistes au service des travailleurs en grève ».
Une séquence présente ensuite différents lieux en grève : la gare de la ville est fermée et plus aucun train ne circule. Des plans donnent successivement à voir des usines en grève occupées par les travailleurs, parmi lesquelles Lincrusta-Nuyts-Novembal à Pierrefitte ou la SNCMS à Stains. A chaque fois, des banderoles ou des pancartes signalent la grève. Une affiche annonce une projection du film la Grève d'Eisenstein organisée par les Amis de la Maison du peuple de Pierrefitte. Au sommet d'une usine flotte un drapeau rouge. Au club des jeunes, ouvert tous les jours, les jeunes font une partie de volley-ball.
Le film consacre une séquence à la pénurie d'essence. Dans différentes stations (dont Shell et Esso), les voitures font la queue pour tenter de se réapprovisionner. Certains conducteurs sont obligés de pousser leur voiture pour la faire avancer.
La dernière partie du film porte sur les élections législatives de juin 1968. Plusieurs plans montrent des affiches du PCF ou des Unes de journaux communistes, d’autres montrent les panneaux d'affichage présentant les différents candidats : Etienne Fajon pour le PCF, Henri Bonneville pour l'Union de défense de la République, Daniel Mignot pour le PSU, Gilbert Bonnemaison pour la Fédération de la gauche démocratique et socialiste, Jacques Pèze pour Démocratie.
Dans plusieurs bureaux de vote, le film montre des hommes et des femmes en train de voter.
Mai 1968 est un témoignage des grèves de Mai à Pierrefitte-sur-Seine, où les occupations d'usine ont été nombreuses.
Politiquement, Pierrefitte-sur-Seine a été très marquée par son orientation communiste : municipalité communiste, la ville a été dirigée par Roger Fréville de 1945 à 1970 ; en outre, devenue commune de Seine-Saint-Denis lors du redécoupage administratif de 1967, elle a eu pour député Etienne Fajon jusqu'en 1978.
La dernière partie du film évoque les élections législatives de la fin juin 1968 qui se sont déroulées après que le Général de Gaulle a décidé de dissoudre l'Assemblée. A l'échelle nationale, ces élections ont été largement remportées par l'Union pour la défense de la République, structure ad hoc créée par les Gaullistes. Dans la foulée de Mai 68, ces élections ont été l'occasion pour la droite de rassembler les électeurs sur le thème du « retour à l'ordre ».
Dans le département de Seine-Saint-Denis, Etienne Fajon a néanmoins été réélu.
Ce film amateur a été tourné à l'initiative de l'association des Amis de la Maison du peuple de Pierrefitte. Cette structure, créée en 1951 et active jusqu'en 1995, gérait la Maison du peuple, construite par les ouvriers de Pierrefitte. Dédiée à l'éducation populaire, l'association proposait différentes activités, parmi lesquelles, dès le début des années 1960, un ciné-club mensuel. « Mai 1968 » mentionne d’ailleurs la projection de la Grève (Sergei Eisenstein, 1925). Vers 1962, l'achat d'une caméra 16 mm Pathé Webo permet de lancer un « caméra club ». Plusieurs films sont réalisés dans ce cadre, essentiellement consacrés à la vie locale. Ce sont ces cinéastes amateurs, dont faisait partie Pierre Potel (né en 1951), alors lycéen, qui ont réalisé Mai 1968. Le film a été sonorisé avec un commentaire enregistré sur magnétophone. Mai 1968 a été diffusé à Pierrefitte-sur-Seine grâce à plusieurs copies du film.
Lieux : Pierrefitte-sur-Seine, Stains, Seine-Saint-Denis
Réalisation : collectif, dont Pierre Potel
Production : les Amis de la Maison du peuple
Carton : « les Amis de la Maison du peuple, centre culturel d'éducation populaire affilié à la Ligue de l'enseignement et de l'éducation permanente vous présentent »
Mots clés :
Pierrefitte-sur-Seine, Seine-Saint-Denis, banlieue rouge, banlieue parisienne
Maison du peuple, éducation populaire
Mai 68, grève, gréviste, ouvrier, travailleur, occupation
Volley-ball, ciné-club
Essence, pénurie, pompe à essence, station essence,
Elections législatives
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images [Réduire]
Descripteurs
1968 Mai 68 - Banlieues rouges, « communisme municipal » - Campagne électorale - Conflit social - Grève - Mouvement de jeunesse - Sport
Promenade dans la Fête de l'Humanité à la Courneuve précédée d'affiches et du programme de la Fête. Arrêt sur la Grande scène pour admirer deux spectacles. Partie du discours d'Etienne Fajon, directeur de l'Humanité.
Lieux : Seine-Saint-Denis, La Courneuve
Personnalités : Mikis Theodorakis, Etienne Fajon
Mots-clé : Fête de l'Humanité, Humanité, PCF, Fédération de Seine-Saint-Denis, section de P ... [Voir la suite]
Résumé
Promenade dans la Fête de l'Humanité à la Courneuve précédée d'affiches et du programme de la Fête. Arrêt sur la Grande scène pour admirer deux spectacles. Partie du discours d'Etienne Fajon, directeur de l'Humanité.
Lieux : Seine-Saint-Denis, La Courneuve
Personnalités : Mikis Theodorakis, Etienne Fajon
Mots-clé : Fête de l'Humanité, Humanité, PCF, Fédération de Seine-Saint-Denis, section de Pierrefitte, section de Saint-Denis, section de Stains, section de Dugny, Fédération du Val-de-Marne, section d'Orly
Zoom.
"Amis de la Maison du peuple de Pierrefitte"
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images [Réduire]
Campagne électorale d'Etienne Fajon, député de la circonscription de Pierrefitte sur Seine.
On le voit dans son activité de député, mais aussi de rédacteur en chef de l'Humanité (plans de la façade et de son bureau au siège du journal), et de membre du Comite Central du PCF, ce qui donne l'occasion de voir le bâtiment construit place du Colonel Fabien par Oscar Niemeyer dans son premier état (avan ... [Voir la suite]
Résumé
Campagne électorale d'Etienne Fajon, député de la circonscription de Pierrefitte sur Seine.
On le voit dans son activité de député, mais aussi de rédacteur en chef de l'Humanité (plans de la façade et de son bureau au siège du journal), et de membre du Comite Central du PCF, ce qui donne l'occasion de voir le bâtiment construit place du Colonel Fabien par Oscar Niemeyer dans son premier état (avant la construction de la bulle et du parvis).
Lieu de consultation : Ciné-Archives, Archives Départementales de la Seine Saint Denis [Réduire]
Descripteurs
Fajon Étienne - L'Humanité (journal) - Paris (75) - Parti Communiste Français - Pierrefitte-sur-Seine (93)
Ce film amateur est centré sur l'activité du stand de Nogent-le-Rotrou, de son restaurant " L'Étoile du Perche" et de son cabaret l'Olympia lors de la fête de l'humanité de 1970.
Il débute par une vue sur le rocher du zoo de Vincennes et sur le lac, la Fête ayant lieu dans le bois de Vincennes.
Visite du stand. Quelques moments avec un groupe de guitaristes. Retour sur le stand et ses activités di ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur est centré sur l'activité du stand de Nogent-le-Rotrou, de son restaurant " L'Étoile du Perche" et de son cabaret l'Olympia lors de la fête de l'humanité de 1970.
Il débute par une vue sur le rocher du zoo de Vincennes et sur le lac, la Fête ayant lieu dans le bois de Vincennes.
Visite du stand. Quelques moments avec un groupe de guitaristes. Retour sur le stand et ses activités diverses, entrecoupées de vues sur la foule dans l'allée.
Arrêt sur la banderole du stand de la cellule Dimitrov de l'imprimerie PPI : "L'imprimerie au service de la classe ouvrière".
Un panoramique en contrechamp du stand permet de découvrir ses alentours : "Nogent guinguette", au fronton d'un stand : "Fidélité au léninisme 50 ans au service du peuple", agrémenté d'un portrait de Lénine et au fronton d'un autre : "Vietnam". On entraperçoit le stand de Paris 12e. Le film se termine sur les militants qui s'activent aux frites et à la plonge.
Lieu : Pelouse de Reuilly, Bois de Vincennes
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
L'Humanité (fête de) - Lénine Vladimir Ilitch Oulianov
Ce document amateur est très dégradé. Tournée par André Schmer, militant d'Ivry, il montre cependant certains aspects de la fête de l'Humanité en rapport avec l'actualité de 1952 :
Des portraits d'Henri Martin, un stand ("Libérez Henri Martin") et la présence de son père sur le stand, appellent à la mobilisation en faveur du marin emprisonné pour avoir diffusé des tracts contre la guerre française ... [Voir la suite]
Résumé
Ce document amateur est très dégradé. Tournée par André Schmer, militant d'Ivry, il montre cependant certains aspects de la fête de l'Humanité en rapport avec l'actualité de 1952 :
Des portraits d'Henri Martin, un stand ("Libérez Henri Martin") et la présence de son père sur le stand, appellent à la mobilisation en faveur du marin emprisonné pour avoir diffusé des tracts contre la guerre française en Indochine.
Des portraits de Maurice Thorez et des écriteaux ("Bientôt Maurice sera là", "Bonne santé Maurice") assurent la présence au sein de la fête du secrétaire général du PCF qui réside alors en URSS pour se faire soigner (suite à son attaque d'Hémiplégie survenue le 10 octobre 1950 ; Thorez rentrera en France le 10 avril 1953, après la mort de Staline).
Autres aperçus : Un portrait de Staline, Le stand d'Ivry, celui de l'Union des jeunes filles de France (UJRF), de l'Union des femmes françaises (UFF), Pif en peluche vendu sur un stand, le stand du journal Ce Soir ("Le seul journal du soir qui ne fait pas "chut"), le panneau de rue dédié à Ambroise Croizat (décédé le 11 février 1951), le stand de la Fédération des Métaux du XIème...
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Ce soir (journal) - L'Humanité (fête de) - Martin Henri - Staline Joseph - Thorez Maurice - Union de la Jeunesse Républicaine de France - Union des Femmes Françaises
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Résumé
Document amateur réalisé par André Taillefer, appelé en Algérie de février 1961 à février 1962.
Divers plans rapprochés des rues, de la mosquée de Bouira, en Kabylie. Marchands devant étals, enfants dans la rue. Plans d’ensemble de la ville, Panoramique sur les montagnes.
Plans moyens sur un enterrement dans le cimetière de Bouira. D’après la lettre d’André Taillefer, il s’agit des funérailles du ... [Voir la suite]
Résumé
Document amateur réalisé par André Taillefer, appelé en Algérie de février 1961 à février 1962.
Divers plans rapprochés des rues, de la mosquée de Bouira, en Kabylie. Marchands devant étals, enfants dans la rue. Plans d’ensemble de la ville, Panoramique sur les montagnes.
Plans moyens sur un enterrement dans le cimetière de Bouira. D’après la lettre d’André Taillefer, il s’agit des funérailles du colonel Si Salah (Mohamed Zamoun), commandant de la wilaya 4, mort en juillet 1961.
Panoramique sur un palmier, plans rapprochés de fleurs rouges
Plans rapprochés sur les étals du marché : outillage ?, boucher, tapis. Scènes de marché
Panneau routier indiquant Tikja et Tizi Nkouilal.
Plans rapprochés d’un hélicoptère décollant
"Quelques images d'un groupe de dizaines de personnes retracent l'instant d'une sépulture dans un cimetière situé à gauche sur la route menant à un ancien fort turc, où était stationnée au moment de la guerre une campagne de "transmissions" de l'armée française. D'après les informations que j'ai pu avoir au moment de la cérémonie, il s'agirait du corps du Colonel dut Si Salah, commandant de la Wilaya 4 à l'époque (Mohamed Zmaoun?) - voir le livre de Saïd Sadi "Amirouche", pp.155-156. Je n'ai rien su des circonstances de sa mort, mais entre eux, les gradés français ne cachaient pas leur joie."
Lettre d'André Taillefer à Ciné-Archives
Lieu de consultation : Ciné-Archives
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Voyage touristique effectué par une militante communiste en retraite, Andrée Joubert, au début des années 1980. Le film est majoritairement consacré à des vues de sites touristiques (Grande muraille, Cité interdite, temples), mais offre aussi un aperçu intéressant d'un pays en transition, entre tradition et modernité.
Le film s'ouvre par une visite sur la Grande Muraille de Chine, très fréquentée ... [Voir la suite]
Résumé
Voyage touristique effectué par une militante communiste en retraite, Andrée Joubert, au début des années 1980. Le film est majoritairement consacré à des vues de sites touristiques (Grande muraille, Cité interdite, temples), mais offre aussi un aperçu intéressant d'un pays en transition, entre tradition et modernité.
Le film s'ouvre par une visite sur la Grande Muraille de Chine, très fréquentée par les touristes chinois. Visite d'un temple puis des Treize tombeaux des empereurs Ming et de la voie des Esprits, bordée de statues d’animaux. A Pékin, visite de la place Tian'Anmen et de la Cité interdite. Les touristes sont majoritairement européens cette fois-ci.
La ville de Pékin est plongée dans le brouillard, comme le montre un panoramique pris depuis les toits. Le film montre une Chine en transition : d'un côté les habitants se déplacent exclusivement à vélo et en pousse-pousse, et sont vêtus très simplement d'un habit de coton bleu. Les maisons quant à elles sont basses et d'aspect traditionnel. De l'autre côté, la publicité fait son apparition sur des panneaux géants en ville, tandis de très hauts immeubles en béton font leur apparition. Une image, à la fin du film, résume ce contraste : on y voit, dans un port industriel, une jonque croiser un cargo. Le tourisme, important dans les sites les plus connus, est majoritairement chinois.
Les visites se poursuivent avec la visite du Palais d'été de Pékin. On aperçoit le lac de Kunming, traversé par le pont aux Dix-sept arches. C'est ensuite la visite du Temple du Ciel, toujours à Pékin. Le voyage se poursuit avec la visite du Mausolée Qian et ses soixante statues sans tête. A la sortie du site, de jeunes chinoises vendent aux touristes des grigris.
Une séquence se passe dans la campagne ; les paysans y ramassent les foins sous un panneau de basket.
Visite d'un nouveau lieu touristique, les bouddhas taillés dans la roche de Luoyang. Le voyage continue en train puis en bateau sur un lac. Dans un quartier de la ville, des jonques transportant des matériaux se suivent sur le fleuve. Le film se termine dans une ville, avec des scènes de rue, beaucoup de gens à vélo, et un port industriel.
Lieu de consultation : Ciné-Archives [Réduire]
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>760572https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/321 - MANIFESTATION POUR LA LIBERATION D'ANGELA DAVIS (MARGAUX HOULLEMARE)/Photos/321-Manif_Angela_Davis-1.jpg/CineA-1971-ManifPourLib-321-1_1
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pressio ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur muet témoigne de la mobilisation pour la libération d'Angela Davis au travers d’images tournées dans la manifestation parisienne du 3 octobre 1971, qui réunit entre 60 000 et 100 000 personnes. Angela Davis est alors emprisonné en attente de son procès, accusée d'avoir procuré les armes d'une prise d'otage visant à libérer Georges Jackson, membre des Black Panthers. Sous la pression internationale et par manque de preuve elle est acquittée le 4 juin 1972.
Le document s'ouvre avec l'arrivée de l'avant du cortège, composé d'une ligne de drapeaux rouges, français et de l'union soviétique, mélangés avec des portraits colorés d'Angela Davis qui sont tenus principalement par des jeunes. Ils sont suivis de deux grandes banderoles, « Libérez » « Angela Davis » derrière laquelle approche la foule dense des manifestants.
Ensuite vient la ligne composée de personnalités mobilisées, dans un premier temps de manière assez confuse, autant à cause d'un cadrage qui doit s’y reprendre plusieurs fois que parce qu'on se presse autour d'eux, notamment les photographes. Parmi eux on reconnaît Fania Davis, la sœur d’Angela, l'écrivain Louis Aragon, Roland Favaro, alors secrétaire des Jeunesses communistes ainsi que Paul Laurent, membre du comité central du parti communiste français. Si certaines évocations de cette manifestation mentionnent la présence de Jean-Paul Sartre aux côtés d’Aragon, sauf erreur celui-ci ne semble a priori pas apparaître sur les différentes images. La caméra enregistre principalement la tête de la manifestation, revient vers l’avant pour montrer une nouvelle fois la tête de cortège et les personnalités, en essayant de se rapprocher.
Alors que la manifestation est principalement filmée depuis le côté droit, elle quitte le trottoir pour rejoindre la foule vers la fin, au niveau de la place de la Bastille. Un plan à contre jour de la tribune laisse deviner Fania Davis, Louis Aragon et Paul Laurent, avant que des groupes de ballons auxquels sont attachés un message ne soient lâchés et s'envolent.
Parmi les manifestants qui continuent d'arriver on peut voir le mouvement de la jeunesse communiste du Val de Marne, un manifestant qui tient une pancarte « Je suis aussi un nègre » - deux des rares inscriptions qui semblent avoir attiré le regard de la caméra - ou la remorque tirée par un tracteur de la compagnie José Valverde du théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis qui anime la manifestation au micro.
Le film balaye alors la foule par des panoramiques d'ensemble comme des plans rapproché, laissant apercevoir des visages ou encore un drapeau de la république socialiste du Viêt Nam. Il s’arrête sur le groupe qui surplombe la banderole Mouvement de la jeunesse communiste de France accrochée à la colonne, et sur d'autres images d'Angela Davis, dont un grand portrait peint qui surplombe les manifestants.
Lieu : Paris
Personnalités : Angela Davis, Fania Davis, Pierre Laurent, Louis Aragon, Roland Favaro, Jean-Michel Catala, secrétaire général de l'UJCF, membre du CC du PCF, Madeleine Vincent, Gaston Plissonnier
Mots clés: Black Panthers, mouvement de la jeunesse communiste, manifestation, antiracisme, Viêt Nam, jeunes.
Lieux de consultation : Ciné-Archives, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, Forum des images. [Réduire]
Descripteurs
Aragon Louis - Congrès du PCF - Davis Angela - Internationalisme - Laurent Paul - Mobilisation de solidarité internationale - Mouvement de jeunesse - Plissonnier Gaston - Thésaurus
video1.0diazinteregiohttp://diazinteregio.orgdiazcinearchiveshttps://www.cinearchives.org32024025<iframe width="320" height="240" src="https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/embed/CineA-1946-151-RasUJRFaPerp-1_1?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen allow="autoplay; fullscreen"></iframe>768576https://diazcinearchives.oembed.diazinteregio.org/photos/151 - RASSEMBLEMENT DE L'UJRF A PERPIGNAN/CineA-1946-151-RasUJRFaPerp-2.png/CineA-1946-151-RasUJRFaPerp-1_1
Résumé
Ce film amateur est consacré au rassemblement de la jeunesse du Languedoc-Roussillon organisé à Perpignan le 7 avril 1946 par l'Union de la Jeunesse Républicaine de France (UJRF), avec l'appui des fédérations communistes.
Le rassemblement eut lieu promenade des Platanes. Il rassemble plusieurs dizaines de milliers de participants, jeunes et moins jeunes.
On voit les organisateurs examiner les a ... [Voir la suite]
Résumé
Ce film amateur est consacré au rassemblement de la jeunesse du Languedoc-Roussillon organisé à Perpignan le 7 avril 1946 par l'Union de la Jeunesse Républicaine de France (UJRF), avec l'appui des fédérations communistes.
Le rassemblement eut lieu promenade des Platanes. Il rassemble plusieurs dizaines de milliers de participants, jeunes et moins jeunes.
On voit les organisateurs examiner les affiches appelant à la manifestation (en présence de Marcel Monteil, André Tourné et Leopold Roques, dirigeants de la fédération de Pyrénées-Orientales)
Au cours du rassemblement, les groupes de « Vaillants et Vaillantes » et ceux de l'UJRF de la région défilent devant le monument aux morts et y déposent des gerbes. Marcel Cachin arrive, rejoint par André Marty qui seront, avec Léo Figuères (secrétaire général de l'UJRF) les orateurs de cette démonstration, située à quelques semaines du référendum sur le premier projet de constitution, sous le signe de l'appui à une politique gouvernementale progressiste et de solidarité avec le peuple espagnol contre la dictature franquiste (une banderole malheureusement filmée par la fin proclame « Pour la rupture effective avec Franco). De nombreux plans décrivent les manifestants souvent le poing tendu. De cadeaux régionaux (comme un jambon) sont remis aux orateurs (Marcel Cachin et André Marty) près de la tribune. Plusieurs séquences montrent des danseurs folkloriques en action.
Lieux : promenade des Platanes à Perpignan
Personnalités : André Marty, Marcel Cachin, Léo Figuères, Marcel Monteil, André Tourné, Léopold Roques [Réduire]
Descripteurs
Cachin Marcel - Figuères Léo - Marty André - Perpignan (66) - Union de la Jeunesse Républicaine de France