Generalites
Séquences
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00:00:00:00 | 00:01:19:00 | 00:01:19:00 | Cérémonie de remise de cartes : Gros plan sur un panneau manuscrit devant une maison très fleurie : « P.C.F. Quartier de la Rose, dimanche 18 à 15 heures remise des cartes ». Zoom avant sur les participants. Discours du secrétaire de la cellule, Tomasi. Il souhaite la bienvenue à deux nouveaux adhérents : Mme Calvet, une fidèle lectrice de la presse communiste, et Michel, jeune plombier de 17 ans. Ils sont applaudis. Zoom avant sur le visage attentif de Mme Calvet. | |
00:01:19:01 | 00:11:55:00 | 00:10:35:24 | Madame Calvet, les raisons d'une adhésion au PCF: Le titre du film apparaît sur un plan rapproché de Mme Calvet chez elle entourée de ses enfants. Générique. -- On suit ensuite madame Calvet au marché, dans la rue ; quelques plans sur la foule, les passants. En off, un homme demande à madame Calvet pourquoi elle a adhéré au PCF. Elle commence sa réponse en rappelant que, comme un Français sur quatre, elle a toujours été une sympathisante communiste. Madame Calvet se lance alors dans un long récit en voix off, illustré par des bancs titres photos, des unes de presse et des images d'archives. Tout commence pour elle à 6 ans, en 1936, au moment du Front populaire. Apparaissent des photographies des grévistes devant une usine, de manifestations. Fille d'un docker à Marseille, madame Calvet se rappelle du jour « où les travailleurs sont devenus des hommes », et de ses premières vacances : un plan montre un train à vapeur. Elle évoque les avancées du Front populaire, pour les enfants ou les personnes âgées... « Mais ça n'a pas duré. » S'ensuit une évocation de la montée du fascisme, notamment par des images de cérémonies nazies. -- Vient ensuite la guerre. Ses atrocités sont rappelées par des photographies de prisonniers, de morts, de blessés. Selon madame Calvet, « les premiers coups ont été pour les communistes, puis pour les juifs, puis tous ceux qui refusaient de se soumettre ». Elle mentionne un voisin, puis son institutrice communiste, arrêtés et tués. Quelques plans reconstituent une fusillade de jeunes résistants. Madame Calvet insiste sur l'implication des communistes dans la Résistance. Reconstitution d'une attaque de résistants dans la garrigue. -- Madame Calvet poursuit son récit avec la Libération, période de reconstruction : « Les communistes se sont mis au travail (…) ils ont toujours été des constructeurs ». Plans d’hommes pelletant des gravats à Marseille puis d’un groupe posant en souriant devant des ruines. Apparaît à l’image Jean Cristofol, le maire communiste élu à Marseille à la Libération. -- Madame Calvet s'attarde ensuite sur une commune emblématique des bienfaits de l'administration communiste : Martigues. Différents plans montrent les réalisations : immeubles d'habitation, écoles, collèges, lycée technique. Après avoir vécu à Martigues, madame Calvet raconte être revenue à Marseille où elle a pu faire construire une maison sur un petit terrain reçu en héritage. -- On voit madame Calvet qui accueille Jean, son mari cheminot, à l’entrée du pavillon, puis le couple discutant pendant que Jean bricole. En off, madame Calvet confie avoir longtemps hésité avant d'adhérer au PCF : elle avait peur que le sacrifice soit trop important. Plan sur madame Calvet qui fait petit-déjeuner ses trois enfants. |
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00:00:00:00 | 00:01:19:00 | 00:01:19:00 | Cérémonie de remise de cartes : Gros plan sur un panneau manuscrit devant une maison très fleurie : « P.C.F. Quartier de la Rose, dimanche 18 à 15 heures remise des cartes ». Zoom avant sur les participants. Discours du secrétaire de la cellule, Tomasi. Il souhaite la bienvenue à deux nouveaux adhérents : Mme Calvet, une fidèle lectrice de la presse communiste, et Michel, jeune plombier de 17 ans. Ils sont applaudis. Zoom avant sur le visage attentif de Mme Calvet. | |
00:01:19:01 | 00:11:55:00 | 00:10:35:24 | Madame Calvet, les raisons d'une adhésion au PCF: Le titre du film apparaît sur un plan rapproché de Mme Calvet chez elle entourée de ses enfants. Générique. -- On suit ensuite madame Calvet au marché, dans la rue ; quelques plans sur la foule, les passants. En off, un homme demande à madame Calvet pourquoi elle a adhéré au PCF. Elle commence sa réponse en rappelant que, comme un Français sur quatre, elle a toujours été une sympathisante communiste. Madame Calvet se lance alors dans un long récit en voix off, illustré par des bancs titres photos, des unes de presse et des images d'archives. Tout commence pour elle à 6 ans, en 1936, au moment du Front populaire. Apparaissent des photographies des grévistes devant une usine, de manifestations. Fille d'un docker à Marseille, madame Calvet se rappelle du jour « où les travailleurs sont devenus des hommes », et de ses premières vacances : un plan montre un train à vapeur. Elle évoque les avancées du Front populaire, pour les enfants ou les personnes âgées... « Mais ça n'a pas duré. » S'ensuit une évocation de la montée du fascisme, notamment par des images de cérémonies nazies. -- Vient ensuite la guerre. Ses atrocités sont rappelées par des photographies de prisonniers, de morts, de blessés. Selon madame Calvet, « les premiers coups ont été pour les communistes, puis pour les juifs, puis tous ceux qui refusaient de se soumettre ». Elle mentionne un voisin, puis son institutrice communiste, arrêtés et tués. Quelques plans reconstituent une fusillade de jeunes résistants. Madame Calvet insiste sur l'implication des communistes dans la Résistance. Reconstitution d'une attaque de résistants dans la garrigue. -- Madame Calvet poursuit son récit avec la Libération, période de reconstruction : « Les communistes se sont mis au travail (…) ils ont toujours été des constructeurs ». Plans d’hommes pelletant des gravats à Marseille puis d’un groupe posant en souriant devant des ruines. Apparaît à l’image Jean Cristofol, le maire communiste élu à Marseille à la Libération. -- Madame Calvet s'attarde ensuite sur une commune emblématique des bienfaits de l'administration communiste : Martigues. Différents plans montrent les réalisations : immeubles d'habitation, écoles, collèges, lycée technique. Après avoir vécu à Martigues, madame Calvet raconte être revenue à Marseille où elle a pu faire construire une maison sur un petit terrain reçu en héritage. -- On voit madame Calvet qui accueille Jean, son mari cheminot, à l’entrée du pavillon, puis le couple discutant pendant que Jean bricole. En off, madame Calvet confie avoir longtemps hésité avant d'adhérer au PCF : elle avait peur que le sacrifice soit trop important. Plan sur madame Calvet qui fait petit-déjeuner ses trois enfants. | |
00:11:55:01 | 00:17:15:00 | 00:05:19:24 | Madame Calvet, l’adhésion : Finalement, madame Calvet se décide à adhérer à la suite de la visite de trois militants, dont une femme, qui lui font signer une pétition contre la fermeture de la classe de son fils. Devenue communiste, madame Calvet est très contente et se sent proche des milliers d'autres femmes militantes : à l’image, des femmes chercheuses en laboratoire. Madame Calvet mentionne la lecture de la biographie de Maurice Thorez, Fils du peuple, qui lui a ouvert les yeux sur l'histoire de France des dernières décennies. Elle affirme être pour l'unité entre socialistes et communistes : « Rien ne sépare un socialiste d'un communiste, rien de grand ne s'est jamais fait dans ce pays sans leur union ». -- Différents plans de manifestation, d’un meeting de Waldeck-Rocher organisé par la fédération des Bouches-du-Rhône, d’un rassemblement dans des Arènes. En off, un extrait d’un discours de Waldeck-Rochet qui affirme la nécessité de l'union de la gauche et rappelle qu'une élection présidentielle est prévue le 5 décembre. --Pour finir, madame Calvet se remémore sa première réunion de cellule. Les camarades « l'ont mise à l'aise » et elle a préparé avec eux une soirée « poètes et résistance ». Pendant la réunion, madame Calvet écoute avec ses camarades un poème d'Aragon sur un magnétophone. Elle conclut : « Au fond, c'est pour les enfants que j'ai adhéré au Parti » «Toutes les mères sympathisantes devraient adhérer au Parti. C'est le seul moyen d'assurer à leurs enfants un avenir heureux ». | |
00:17:15:01 | 00:24:38:00 | 00:07:22:24 | Michel, les raisons d'une adhésion: Sur des images de danseurs de rock et de joueurs de baby-foot, Michel se présente rapidement en off comme un jeune de 17 ans, apprenti plombier, habitant le quartier Saint Antoine à Marseille. Il dit aimer la chasse : Michel apparaît à la chasse sur les hauteurs de Marseille. On le voit ensuite tenter de draguer des jeunes filles sur un banc, puis sur sa mobylette entouré d'amis. En off, il se plaint du manque d'infrastructures pour les jeunes. Michel explique qu'il n’a pas pu être tourneur en raison du trop grand nombre de demandes. Gros plans sur de jeunes tourneurs en train de travailler. Michel répond alors à la question : pourquoi avoir adhéré ? Il croisait des jeunes militants de son âge, qui apparaissent en train de vendre des revues dans la rue. En off, Michel dit avoir été au départ « attiré » mais « intimidé » par le Parti. Le tournant a pour lui été le Rassemblement de la jeunesse à Paris. Il y a assisté en tant que délégué et c’est pour lui un souvenir inoubliable. Des plans montrent un rassemblement avec Waldeck-Rochet et les cosmonautes soviétiques Valentina Terechkova et (vraisemblablement) Youri Gagarine ; les jeunes applaudissent à tout rompre. Lors de sa première réunion de cellule Michel a compris l'importance et la profondeur du Parti. Il a participé à l'accueil d'une délégation vietnamienne à Marignane : la protestation contre la situation au Vietnam est pour lui une cause incontournable. Zoom avant sur Michel qui fume, couché sur son lit. A la question « Qu'est-ce que le parti t'apporte ? » il répond : « Je sais pas, peut-être une plus grande confiance en moi-même ». « Je crois que le Parti m'a appris l'amour de la vie, le respect de l'homme, la fraternité. » -- Le film s'achève sur un petit garçon qui joue et rit. |