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01:00:00:00 | 01:00:54:00 | 00:00:54:00 | Un vieux compagnon de route explique pourquoi il n'a jamais pris sa carte : "je suis certain qu'on trouverait à m'occuper si j'étais au Parti, et je suis fainéant!" | |
01:00:54:01 | 01:01:27:00 | 00:00:32:24 | Banc-titre sur des unes de l'Humanité, à l'appui du commentaire qui exalte les combats menés par les communistes au long de leur existence : anti-fascisme, Front Populaire, guerre d'Espagne, résistance, mouvement de la paix, soutien à la décolonisation. | |
01:01:27:01 | 01:02:36:00 | 00:01:08:24 | Un homme, CDH depuis 1929, dit que c'est son journal de classe et qu'il aime le vendre. Il raconte les agressions des fascistes sur les CDH dans les années 30. | |
01:02:36:01 | 01:04:51:00 | 00:02:14:24 | Trois résistants témoignent : l'un, adhérent dès 1938 (à l'âge de 16 ans), est déporté en 1942 pour activité communiste. Son camarade adhère pendant la guerre, pour remplacer ceux qui sont pris. Le dernier dit s'être mis "à la disposition du Parti" dès son retour de captivité en 1941. Quelques années plus tard, en 1958, il déploie une banderole "NON" place de la République face à De Gaulle avant de se faire évacuer. | |
01:04:51:01 | 01:06:26:00 | 00:01:34:24 | Une femme explique qu'elle a adhéré le 13 février 1962; jour de l'enterrement des victimes de Charonne. Elle se serait sentie complice si elle n'avait pas pris sa carte. (Banc titres de photographies de la répression de la manifestation et de l'enterrement). | |
01:06:26:01 | 01:07:07:00 | 00:00:40:24 | Lucien Midol explique son adhésion au parti socialiste en 1913. C'était alors le seul qui luttait contre la guerre, par la voix de Jaurès. (banc titre : Jaurès au Pré-Saint-Gervais) | |
01:07:07:01 | 01:08:13:00 | 00:01:05:24 | La question de la paix : images de colombes et de banderoles du Mouvement de la paix. Le docteur Lazard, engagé dès 1948 dans le mouvement, explique que son angoisse de la guerre atomique. | |
01:08:13:01 | 01:09:35:00 | 00:01:21:24 | Sortie d'usine et de bureaux. Un jeune de la JC explique avoir adhéré en revenant de son service militaire en Algérie. Le PCF lui est apparu comme le seul parti porteur d'un idéal de paix et d'indépendance. | |
01:09:35:01 | 01:10:12:00 | 00:00:36:24 | Discours au micro d'un syndicaliste, qui prône la réunification syndicale dans une seule frande centrale. | |
01:10:12:01 | 01:10:51:00 | 00:00:38:24 | Au téléphone, un secrétaire de cellule rend compte par téléphone à une camarade du Parti de la mobilisation à Saint-Denis, à l'appel de la CGT, de la CFTC et de FO. Il se félicite du succès, en quatre lieux de la ville, et de la participation des techniciens et cadres. | |
01:10:51:01 | 01:14:00:00 | 00:03:08:24 | Séquence chez les paysans. Un fermier explique que ses conditions de vie se dégradent. Il dénonce la loi d'orientation voulue par le gouvernement, qui prévoit des milliers de suppressions de petites exploitations au profit des grosses propriétés. Sa femme raconte le regain de mobilisation côté paysan : en 6 ans, le village est passé de 5 à 60 communistes.2/3. 01:12:25:00. Un vieux paysan, à table, explique qu'il n'y a pas de contradiction à être petit propriétaire de son exploitation et communiste. En tout cas, les communistes, qui n'ont jamais dirigé le pays, ne sauraient être responsables du démantèlement de la paysannerie et des petites fermes. On n'a cessé de dresser les ouvriers et les paysans les uns contre les autres, mais aujourd'hui ces deux groupes sont unis. Les paysans ont soutenu les mineurs en grève en 1963, les ouvriers soutiennent désormais les paysans. | |
01:14:00:01 | 01:16:18:00 | 00:02:17:24 | Des femmes OS plient le journal de leur cellule d'entreprise, L'Eclaireur, financé par les dons des travailleurs. En tant que femme et mère de famille, le militantisme est encore plus difficile à gérer, même si c'est pour l'avenir de leurs enfants qu'elles luttent. | |
01:16:18:01 | 01:16:50:00 | 00:00:31:24 | Des enfants partent en colonie de vacances avec le patronage laïc. Leurs parents n'ont pas les moyens de leur offrir des vacances autrement. | |
01:16:50:01 | 01:18:10:00 | 00:01:19:24 | UN jeune peintre en bâtiment de 16 ans, qui a adhéré à l'âge de 15 ans et travaille depuis ses 14 ans, est favorable à la scolarité obligatoire jusqu'à 18 ans. Les jeunes qui arrêtent leurs études vont à l'usine subir l'enfer du rendement et des chefs. Sa place à lui est au sein du parti qui défend la classe ouvrière. | |
01:18:10:01 | 01:21:26:00 | 00:03:15:24 | Un intellectuel issu de la bourgeoisie explique son engagement : militant au Mouvement de la Paix, il y a connu des communistes admirables, loin de la propagande anticommuniste. Après mûre réflexion, il a décidé de s'engager dans cette organisation qu'est le PCF. L'opportunité d'accès à la culture proposé par le modèle socialiste a été un moteur de son adhésion. Il se dit très admiratif des pionniers du Parti, qui inventèrent "cette voie juste". | |
01:21:26:01 | 01:23:10:00 | 00:01:43:24 | Lucien Midol revient sur la création du parti communiste au Congrès de Tours : la France du XIXème siècle, celle de toutes les révolutions, ne semblait pas capable de la refaire au XXème siècle. Au même moment, l'URSS arriérée et analphabète jetait les bases d'un espoir nouveau. Les français du Congrès de Tours sentirent qu'un Parti Communiste serait une nouvelle arme puissante. | |
01:23:10:01 | 01:23:44:00 | 00:00:33:24 | Des femmes distribuent des tracts à l'entrée d'une usine. Une femme explique qu'elle n'aime pas devoir écrire des articles dans le journal syndical, mais qu'elle s'y prête bon gré mal gré. | |
01:23:44:01 | 01:27:42:00 | 00:03:57:24 | Qu'attendent-ils? Pour l'un, la fin de l'exploitation, de la misère des ouvriers, la possibilité de s'instruire et d'avoir des loisirs. Pour l'autre, de meilleurs conditions de travail, surtout pour les femmes. Les mères qui travaillent n'ont rien pour faire garder leurs enfants le jeudi. Elle r^ve de l'URSS, où une simple ouvrière est devenue cosmonaute en prenant des cours du soir. C'est impensable dans la société capitaliste, où une ouvrière ne peut pas dégager 3h par jour pour s'instruire. Un autre attend le départ de De Gaulle, l'autre la fin de la guerre atomique. |